En Haute-Loire, Aude Torrent se bat pour avoir la garde de ses deux enfants mais la cour de cassation vient de rejeter son pourvoi en cassation, la justice confirme que les enfants doivent être confiés à leur père qui vit actuellement en Irlande.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Aude Torrent. Cette jeune femme se bat devant la justice depuis plusieurs mois pour garder avec elle en France ses deux enfants, nés d’un père américain. Mais la cour de cassation vient de rejeter son pourvoi, ils seront confiés au père qui vit actuellement en Irlande.
La justice a donc confirmé le jugement prononcé l’an dernier en appel à Riom. Aude Torrent n’a pas souhaité réagir. Mais à Langeac, son comité de soutien est très inquiet par cette décision.
« Elle est dans l’incompréhension la plus totale, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. On est très inquiets à son sujet. Ce matin encore, elle était pratiquement en situation de malaise. Elle a même prononcé des paroles qui sont inquiétantes. On peut se demander jusqu’à quel point la justice n’est pas en train de broyer de façon inhumaine quelqu’un et de la pousser au pire », confie Serge Vauris de l’association pour les droits de l'enfant.
Pour l'avocate du père des jumeaux, cette dernière décision confirme au contraire que les enfants ont été enlevés par leur mère et qu'ils ne risquent rien chez leur père.
« La cour de cassation examinant les éléments a confirmé d’abord l’enlèvement international et de facto la compétence judiciaire de l’Irlande et a répondu en disant : les enfants ne sont pas en danger. C’est très clair, il n’y a pas de danger à renvoyer les enfants en Irlande », explique maître Sabine Blanc-Barbier, l’avocate du père.
La mère des deux enfants a maintenant l'intention de saisir la cour européenne des droits de l'homme.