Le 18 décembre 2017, l'usine de tri et de recyclage Altriom de Polignac, en Haute-Loire, était détruite à 90% par les flammes. Moins d'un an après, le site va rouvrir ses portes lundi 3 décembre.
Mi-décembre 2017, l’usine Altriom située sur la commune de Polignac en Haute-Loire était ravagée par un terrible incendie. Spécialisée dans le tri et la valorisation des déchets, la société était la proie des flammes. Un bâtiment de 10 000 mètres carrés était parti en fumée. Moins d'un an après, l'usine va rouvrir ses portes lundi 3 décembre. Avant l'incendie, la société traitait 28 000 tonnes de déchets par an. Des déchets issus de l'agglomération du Puy-en-Velay et des communes environnantes dans un rayon de 50 km. Cette usine dispose d'un système unique en France de traitements des déchets. Véritables alternatives à l'enfouissement ou à l'incinération, ses robots revalorisent les déchets pour le compost, le recyclage ou du combustible de cimenterie.
Des performances améliorées
L'usine a pu être reconstruite en un temps record et va même voir ses performances améliorées : de 20 tonnes de déchets traitées par heure, elle va passer à 25 tonnes par heure. Pendant la reconstruction, les 13 salariés étaient pour certains au chômage partiel. Une partie d'entre eux a bénéficié de formations et a travaillé sur le site d'une décharge voisine. Il était urgent pour l'usine de reconstruire, car Altriom perdait 100 000 euros par mois.
L'usine a inspiré la construction de deux autres sites, l'un à la Réunion, l'autre en Inde. Une délégation guadeloupéenne était en visite vendredi 30 novembre à Polignac.
Quant à l'origine du sinistre de décembre 2017, elle n'a pas été formellement définie : l'enquête évoque une cause externe.