Les radars de Haute-Loire sont la cible d’actes de vandalisme depuis le début du mois de novembre. Lundi 26 novembre, sur la trentaine de radars automatiques fixes que compte le département, le dernier bilan de la préfecture faisait état de 18 appareils endommagés, soit près des 2/3 du parc.
Incendiés, vitres brisées, tagués ou encore bâchés, les radars de Haute-Loire ont la vie dure depuis le début du mois de novembre.
Selon les derniers décomptes en date du lundi 26 novembre, sur les 28 équipements que compte le parc de radars automatiques fixes du département, cinq ont été incendiés, un a eu les vitres brisées et 12 ont été soit tagués soit bâchés.
En tout 18 ont été vandalisés, autrement dit près des deux tiers des radars du parc. Les équipes de maintenance travaillent à la remise en service des radars. Seulement dix de ces équipements restent donc opérationnels dans le département.
Pour les auteurs de ces actes de vandalisme, l’amende peut s’élever jusqu’à 75 000 euros voire 5 ans d’emprisonnement.
Jusqu'à 30 000 euros pour remplacer un radar détruit
Depuis la mise en place des 80 km/h en juillet dernier, le nombre de détériorations a été multiplié par deux ces derniers mois. 67 dégradations ont été enregistrées depuis le début de l’année, des dégradations qui se seraient accélérées au mois de juillet.
Il faut savoir que pour nettoyer ou remplacer une vitre, il faut compter 600 euros, 7 500 euros pour de plus lourds dommages et jusqu’à 30 000 euros pour remplacer un radar détruit.
80 radars supplémentaires devraient faire leur apparition en 2019 en Haute-Loire.