La pratique du VTT à assistance électrique se développe dans les reliefs de Haute-Loire. Après une première compétition en octobre 2017, un enduro avait lieu les 9 et 10 juin 2018 sur le Mont Joyeux à Tence. Des participants ont pu s'affronter dans une des 4 courses organisées dans le Haut-Lignon.
C’est la deuxième course de VTT à assistance électrique pour Emma Bretagnolles. Pratiquante de sports mécaniques et de VTT classique, l’Altiligérienne apprécie particulièrement ce nouveau sport : « C’est l’assistance qui nous aide à pédaler, du coup on n’a pas besoin de forcer. Après, ça reste quand même physique ! »
Les concurrents se sont affrontés dimanche 10 juin sur une boucle de 17 kilomètres, sur un tracé inspiré par l'enduro moto. Des étapes de liaisons permettent de rejoindre des spéciales, de petites boucles : elles seules sont chronométrées.
La pratique du VTT à assistance électrique se développe très rapidement, particulièrement en Auvergne. « Parmi les gens qui pratiquent ce sport, on a deux grandes catégories » explique Cyril Bayle, de la Fédération française de Motocyclisme. « Il y a d’abord ceux qui sont purement issus du monde de la moto et trouvent avec le VTT électrique, moins de bruit et une sensation de propulsion, et ensuite des quadragénaires et quinquagénaires qui se remettent tranquillement au sport et veulent découvrir la région ».
Les ventes de VTT à assistance électrique s'envolent depuis 2 ans. Les prix varient entre 2.000 et 15.000 euros. Côté mécanique, le principe est relativement simple. Nicolas Grandouiller, gérant d’une boutique de vélos à Monistrol-sur-Loire, explique la mécanique plutôt simple du véhicule : « Le vélo électrique a un moteur qui se situe au niveau du pédalier : dès qu’on actionne le pédalage, il se met en route et soulage l’effort du cycliste jusqu’à 25 km/h ! »
Après l'enduro, l'Auvergne pourrait aussi devenir la terre du VTT à assistance électrique. La grande compétition nationale de cette année se déroulera du 8 au 9 septembre 2018 au Puy-en-Velay.