Meilleure galette des rois : qui sera sacré champion de France 2025 ?

Jusqu’au 2 décembre se déroule la 3ème édition du Concours national de la meilleure galette des rois aux amandes à Bains, en Haute-Loire. Ce concours réunit 20 candidats venus présenter leurs créations à un jury de professionnels. Parmi eux, deux candidats d’Auvergne-Rhône-Alpes, un Bourbonnais et un Ardéchois.

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Après la préparation de son plan de travail, Sébastien Triboulet, venu d'Huriel près de Montluçon, dans l’Allier, est prêt. Cet artisan boulanger, indique : “On est toujours un peu stressé même si on est confiant. Ce n’est que du bonus de venir participer à une finale nationale. C’est déjà un honneur. Représenter l’Auvergne est encore mieux. On va essayer de tout faire pour au moins être sur le podium”. 

L'importance du feuilletage 

Un premier groupe de dix concurrents dispose d’une petite heure pour gérer les bons dosages et le feuilleté de la pâte. Xavier Bordet, président du jury de la meilleure galette des rois aux amandes 2025, explique : “Il faut arriver à avoir une pâte très feuilletée et quelque chose de très léger, avec beaucoup de couches. C’est cela qui est très important. La garniture doit rester très noble, avec de la poudre d’amande, un peu de sucre, du beurre, pour obtenir une belle galette”.  

"Dans la rue, on est reconnu comme Monsieur Galette" 

Être champion c'est devenir la star de l'Epiphanie. Fréderic Alvergnas en sait quelque chose : ce pâtissier de Haute-Loire a décroché l'année dernière la couronne. Il souligne : “Le titre multiplie par quatre les ventes que l’on fait habituellement chaque année. On peut avoir des demandes de la France entière. Parfois on ne peut pas tout honorer, car on privilégie le local. On a de la demande de partout et des gens qui se déplacent de partout. Il y a des personnes qui veulent nous rencontrer. Dans la rue, on est reconnu comme Monsieur Galette”.

Le pari de la crème d'amande

Notre boulanger de l'Allier déroule sa stratégie calmement et sûrement, dans les temps. Après deux heures de pause voici le temps de la deuxième manche, avec comme épreuve, la garniture. Sébastien précise : “Le collègue qui avait gagné la dernière fois en sélection régionale avait fait une frangipane. J’ai fait le choix de la crème d’amande. C’est un parti pris de goût”.  

Le décor de la galette sera aussi jugé avant dégustation, lundi 2 décembre. Nous saurons alors qui aura l'honneur et l'avantage d'être sacré champion national 2025. 

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