Jeudi 26 avril, le préfet de Haute-Loire a annoncé une série de mesures visant à renforcer la sécurité routière sur les routes du département. Parmi ces annonces, la volonté d’augmenter le nombre de radars afin d’obliger les conducteurs à respecter les limitations de vitesse.


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« On ne peut pas laisser nos gamins se faire tuer par paquet de douze sur nos routes, c’est inacceptable ». Yves Rousset, préfet de Haute-Loire, a décidé de frapper un grand coup. À l’occasion d’une réunion du comité de pilotage sur la sécurité routière le 26 avril, il a présenté ses objectifs : renforcer les outils de prévention et de répression pour réduire le nombre d’accident sur les routes du département. Depuis janvier 2018, déjà 12 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de voiture en Haute-Loire. Soit autant que sur toute l’année 2017.

Le département est aujourd’hui équipé de 27 radars automatiques fixes. Mais le préfet souhaiterait en voir davantage border les routes de Haute-Loire. « J’ai demandé à ce que notre département soit prioritaire pour être équipé de radars embarqués dans des voitures banalisées ». Pour le moment, ces nouvelles voitures radars privées sont testées seulement en Normandie.


Yves Rousset a également faire part au ministère de l’intérieur de sa volonté d’installer des radars tourelles : « Ces radars sont encore au stade expérimental mais je vais demander à ce que la Haute-Loire soit parmi les premiers départements à en être équipé ». Ces dispositifs, placés en haut d’un mat, permettent de flasher les excès de vitesse mais aussi de repérer les comportements dangereux. « Une fois développés, ils pourraient même permettre de capter les comportements dangereux dans les voitures, comme une ceinture non attachée ou l’usage d’un téléphone portable » précise le préfet. Ces dispositifs risquent de susciter la colère des automobilistes mais Yves Rousset n’y prête pas attention : « Ceux qui sont gênés, ce sont ceux qui dépassent les limitations de vitesse. Certes, ces gens-là vont trouver ces mesures insupportables mais je les assume complètement ».

Après la répression, la prévention


Le préfet compte accompagner ces outils répressifs de mesures de prévention. Augmenter la présence des forces de l’ordre sur les routes, renforcer le suivi des chauffards dont le permis a été annulé mais aussi encourager les médecins à repérer des états de santé incompatibles avec la conduite. « Il faut aussi que les pharmaciens préviennent davantage les automobilistes des effets secondaires de certains médicaments » ajoute le fonctionnaire.


Dernière carte à jouer : l’application stricte de la réduction de la vitesse à 80km/h à partir du 1er juillet. « Une mesure très adaptée à notre département car les tronçons de voies les plus accidentogènes seront les plus concernés par cette réduction de la vitesse maximale » se félicite Yves Rousset. Dans le département, 80 % des victimes de la route sont tuées sur ces routes bidirectionnelles. 

La préfecture espère faire appliquer cet ensemble de mesures d’ici 2022.

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