Samedi 3 février 2018, les parties civiles du procès en appel de la mère de la petite Fiona, dénoncent des "manœuvres de la défense de Cécile Bourgeon pour obtenir un nouveau renvoi du procès."
"Il a été diffusé, par BFMTV, sans aucune vérification de l’information, que le Président de la Cour d’assises du Puy-en-Velay aurait pris un apéritif, voire un déjeuner, avec Monsieur Nicolas Chafoulais et trois avocats des parties civiles, mercredi dernier. L’information communiquée à BFMTV, et diffusée par cette chaîne, est mensongère", affirment les parties civiles du procès en appel de la mère de la petite Fiona.Dans un communiqué du 3 février 2018, les avocats des parties civiles indiquent le déroulé de la rencontre où le président de l’audience, le Président Fradin a : "Bu un verre, pendant quelques minutes" avec des avocats des parties civiles avant : "De convier d’autres avocats de la défense."
Dans ce communiqué, il est précisé que "selon les règles d’éthiques des avocats et magistrats aucun dossier en cours n’a été évoqué."
Les parties civiles craignent un nouveau renvoi du procès affirmant que ces accusations sont : "Des manœuvres usées par la défense de Madame Bourgeon pour tenter d’obtenir une deuxième fois le renvoi de ce procès, à un moment où les accusations à l’encontre de leur cliente se font plus pesantes."
Des précisions ont également été apportées quant à la possible présence du père de la petite Fiona lors de cette rencontre : "Monsieur Nicolas Chafoulais n’était bien évidemment pas présent. Ces mensonges salissent, en outre, le père d’une petite fille, Fiona, victime de faits criminels graves."
