Lundi 29 janvier 2018, le procès en appel de la mère de Fiona et de son ex compagnon a débuté devant la cour d’assises de Haute-Loire. Du rappel des faits en passant par la personnalité des accusés, au terme de cette 1e semaine de procès, que retenir ?
Premier Jour : rappel des faits
Lundi 29 janvier, aux assises du Puy-en-Velay, le procès en appel de la mère de Fiona, Cécile Bourgeon, et de son ex-compagnon Berkane Makhlouf débute.
Le Président de la cours effectue un rappel des faits depuis la disparition de Fiona signalée par sa mère en 2013, aux premiers éléments troublants de l’enquête jusqu’à l’arrestation de Cécile Bourgeon et son ex compagnon Berkane Makhlouf.
Deuxième Jour : qui est Berkane Makhlouf ?
Mardi 30 janvier 2018, la cour s’est intéressée pour ce deuxième jour de procès à la personnalité de l’ex-compagnon de la mère de Fiona.
En première instance, le trentenaire a écopé de 20 ans de réclusion criminelle pour avoir porté des coups fatals à Fiona. Décrit comme "violent pervers et paranoïaque", l’homme au parcours chaotique entre violence et drogue clame toujours son innocence.
À la barre, le frère et les ex petites amies de Berkane Makhlouf ont témoigné sur son addiction à différentes drogues, et sur la violence dont il pouvait faire preuve parfois.
Troisième jour : règlement de comptes entre les accusés
Mercredi 31 janvier 2018, c’est cette fois-ci le parcours de Cécile Bourgeon qui est passé au peigne fin par la cour d’assise du Puy-en-Velay. "De ses mauvaises fréquentations", à sa rencontre avec Berkane Makhlouf puis à leur relation.
Tout a été détaillé pour tacher de connaître la personnalité de la mère de Fiona et comprendre ce qui s’est passé le jour de mort de la petite fille.
Des récits détaillés qui ont donné lieu à plusieurs confrontations entre les deux accusés. D’un côté, Cécile Bourgeon accuse son ex-compagnon d’avoir été violent avec Fiona, puis paranoïaque suite à sa mort.
Alors que Berkane Malouf attaque son ex compagne de mentir lorsqu’elle l’accuse d’avoir frappé ses filles. Avant de préciser : "Elle me charge pour être dehors le plus tôt possible. Pour elle, elle est déjà dehors."
Quatrième Jour : Fiona vue par ses institutrices
Jeudi 1e février 2018, les institutrices de la petite Fiona témoignent à la barre. Décrite comme : "souriante, volubile, intelligente, pleine, d’énergie et avec du caractère", la petite fille "ne montrait pas de signes de maltraitance" selon le corps enseignant interrogé à la barre. Un constat également fait par le médecin traitant de Cécile Bourgeon.
Néanmoins, un bandeau mis par sa mère peu avant sa disparition, pour cacher un bleu sur la tête de la petite fille a suscité des questions et une violente altercation entre les deux accusés.
Le détachement de Cécile Bourgeon suite à la disparition de sa fille, ainsi que celui dont elle avait pu faire preuve quand Fiona avait ingéré des médicaments ont également été mis en avant par les témoignages de ce quatrième jour de procès.
Cinquième Jour : l’absence de Cécile Bourgeon au procès
C’est sans la mère de Fiona que s’est ouvert le cinquième jour de procès aux assises du Puy-en-Velay, le 2 février 2018. Accusée d’être responsable de la mort de sa fille par son ex-compagnon, Cécile Bourgeon a refusé d’être extraite de sa cellule et de comparaître en raison de son état de fatigue.
Au cœur des débats qui ont repris malgré cette absence : l’endroit où a été enterrée la petite fille, toujours inconnu et la "naïveté" de Cécile Bourgeon décrite comme manipulable et "sous l’emprise" de son ex-compagnon Berkane Makhlouf.
Suite à ces derniers témoignages des proches de l’ancien couple, les débats ont été clos pour le week-end, du moins au sein de la cours d’assises. Puisque vendredi 2 février 2018, BFM TV a lancé une polémique suite à une rencontre entre les parties civiles et le président de la cour Me Fradin, le mercredi soir.
Une Information : "En partie erronée" d’après Etienne Fradin qui a déclaré avoir été "en compagnie des avocats de la défense également."
Dans un communiqué samedi 3 février, les parties civiles exprimaient leur inquiétude quant à la possibilité d’un nouveau renvoi du procès, déjà renvoyé en octobre dernier suite à un incident entre avocats.
Il faudra attendre la reprise des débats, pour savoir si les avocats de la défense engagent une nouvelle procédure de renvoi du procès.