Des habitants de Polignac (Haute-Loire) opposés à un projet de chaudière

Une pétition de 4 000 signatures a été déposée en préfecture mercredi 14 septembre pour demander l’arrêt d’un projet de chaudière cogénération sur le bassin du Puy-en-Velay. Les opposants au projet de la société Altriom ne désarment pas pour faire cesser ce qu’ils considèrent comme un non-sens écologique et une installation dangereuse pour leur santé.

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C’est un projet qu’ils assimilent à un projet d’incinérateur. Une centaine d’opposant à l’installation d’une chaudière de cogénération sur le bassin de Polignac, près du Puy-en-Velay, se sont réunis mercredi 14 septembre devant la préfecture pour déposer une pétition et demander l’abandon de ce projet : « Ce n’est pas faisable. C’est fou que la communauté d’agglomération accepte de perfuser, de subventionner ces groupes sous prétexte qu’ils ne sont pas rentables car le tonnage de nos déchets est insuffisant, alors que l’objectif européen est de diminuer ce tonnage. On marche sur la tête. Que la communauté d’agglomération fasse son travail et gère les déchets car aujourd’hui ce n’est pas cas. Ils laissent le problème à une société tierce à but lucratif et qui n’a pas vocation à être vertueuse sur la gestion de nos déchets », s’indigne Renan Perignon, radiologue et membre du « collectif anti incinérateur bassin du Puy ».

 Altriom se défend

Un projet que la société Altriom souhaite associer à une usine de fabrication de granulés à bois et qui répondrait aux normes environnementales selon son PDG Fabien Charreyre : « Notre usine ne sera pas polluante, je l’affirme. Une cheminée en France, c’est 65 grammes de dioxine (NDLR : molécule connue pour sa toxicité), et dans le cas de notre chaudière, nous demandons un maximum de 0,02 grammes pour l’année, c’est-à-dire une dioxine absente sauf éventuellement à l’état de trace. » L’avenir du projet dépend aujourd’hui de la compétence de l’État, le maire et le conseil municipal s’étant opposé à l’unanimité à la délivrance d’un permis de construire. La pétition a réuni 4 000 signatures.

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