À quelques jours de la fin du Grand débat national lancé par Emmanuel Macron, les débats continuent de s’organiser en Auvergne. Même dans les maisons d’arrêt. Comme dans celle du Puy-en-Velay en Haute-Loire, vendredi 1er mars.
Ils étaient cinq à être présents pour le débat organisé à la maison d’arrêt du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, vendredi 1er mars. Parmi les quatre thèmes du grand débat lancé par le Président de la République, Emmanuel Macron, les détenus avaient choisi « organisation de l’Etat et des services publiques ». Un bénévole animait le débat.
Un moyen de participer à la vie citoyenne
Très rapidement, les cinq détenus ont joué le jeu en mettant en avant, par exemple, les problèmes de mobilité : selon eux, il n’y a pas assez de transports en commun dans les communes isolées.L’absence des services publics en zone rurale notamment les maternités, le manque de communication entre le politique et le peuple, ou encore les gilets jaunes et les débordements dans les manifestations, sont des problèmes qui ont été également soulignés par les détenus.
Pour eux, ce grand débat, organisé dans la maison d’arrêt, est un moyen de sortir de leur quotidien, de participer à la vie citoyenne et de montrer qu’ils existent.
Les notes de ce grand débat seront envoyées le 12 mars. Un autre débat pourrait être organisé dans la maison d'arrêt, mais cette fois sur la transition écologique.
À quelques jours de la fin du Grand débat national lancé par Emmanuel Macron, les débats continuent de s’organiser en Auvergne. Même dans les maisons d’arrêt. Comme dans celle du Puy-en-Velay en Haute-Loire, vendredi 1er mars.
Intervenants : Véronique Guiot, Directrice SPIP Haute-Loire / Philippe Maitre, Directeur de la maison d'arrêt du Puy-en-Velay