Le Puy-en-Velay : deux défilés malgré l’interdiction de manifester

Malgré l’interdiction de manifester décidée par la Préfecture de Haute-Loire, deux cortèges se sont formés samedi 5 février dans les rue du Puy-en-Velay. L’un s’opposait comme chaque semaine aux mesures sanitaires, le second appelait à se mobiliser « contre le fascisme et le capitalisme ».

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On a compté environ 80 personnes dans le cortège hebdomadaire des opposants aux mesures sanitaires prises pour lutter contre la pandémie de Covid 19 dans les rues du Puy-en-Velay et environ 400 dans celui répondant à l’appel du collectif Rafahl, le Réseau antifasciste de Haute-Loire soutenu par Resf 43 ( Réseau Education sans frontière), la Ligue des droits de l'Homme  Haute-Loire, l'association « la Sosta », les syndicats enseignants de Haute Loire Solidaires - Sud Educ 43 , Snes FSU Haute Loire , UNSA, Attac en Velay, Union Solidaires, le Parti Communiste Français 43 et l’Union des Communistes Libertaires du Puy-en-Velay qui voulaient tous se mobiliser contre « l’extrême droite au niveau local » notamment en dénonçant l’implantation de la librairie Les Arts enracinés à l’été 2021. Tout au long de l’après-midi, les organisateurs se sont arrangés pour éviter que les cortèges ne se croisent.  

Le point commun entre ces deux manifestations, outre le fait qu’elles n’aient pas été déclarées dans le délai légal, elles avaient toutes les deux fait l’objet d’une interdiction de la part de la Préfecture de la Haute-Loire afin de « prévenir la commission d’infractions pénales » et « les troubles à l’ordre public ». C’est pourquoi l’arrêté prévoyait un secteur protégé en centre-ville de 13 à 20 heures, où « toute manifestation revendicative est interdite sur la voie publique » dans le périmètre suivant : boulevard du Breuil (partie supérieure), boulevard Saint-Louis, avenue de la Cathédrale, rue Raphaël, rue et place Guy-François, rue Saulnerie-vieille, rue Saulnerie, rue Chenebouterie, place du Plot, rue Courrerie, place du Clauzel, rue Meymard (partie basse), place du Martouret et patte d’oie de la rue Chaussade, rue Porte-Aiguière que les manifestants ont évité.

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