Une mère devant les assises de Haute-Loire pour infanticide

Un procès pour infanticide s’ouvre ce mardi 4 octobre devant la cour d’assises de la Haute-Loire. Une mère de famille est accusée d'avoir étouffé puis enterré son nouveau-né juste après avoir accouché seule, chez elle. Les faits se seraient produits en avril 2012.

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C’est l’histoire d’un drame familial. La cour d’assises de la Haute-Loire juge cette semaine une femme de 42 ans pour infanticide. Cette mère de famille de 4 enfants est accusée d’avoir tué son nouveau né juste après l’avoir mis au monde.

Détresse sociale

Les faits remontent au mois d’avril 2012. Cette agricultrice de Saint-Romain-Lachalm en Haute-Loire accouchait d’un enfant viable, seule, chez elle, au terme de huit mois et demi de grossesse. Elle aurait alors étouffé puis enterré le bébé dans le jardin de l’exploitation agricole.

Des questions s’étaient alors posées dans le village de 1000 habitants. Pourquoi n’y avait il pas d’enfant après la grossesse ? Les gendarmes finirent par se pencher sur cette étrange histoire et firent la découverte macabre en octobre 2012. Le drame aurait pris place dans un contexte de violences conjugales sur fond de détresse morale et sociale. Confrontée par les enquêteurs, la mère de famille, décrite comme fragile et isolée, avait avoué l’inavouable.

Pas la première fois

Les gendarmes auraient également découvert une autre piste lors de leurs investigations. La mère de famille est suspectée d’avoir commis un premier infanticide en 2005. Elle pourrait avoir caché le corps dans le grenier quelques temps, avant de faire disparaitre les preuves. Le procès devrait chercher à éclaircir cet antécédent.

La cour d’assises devra également déterminer le rôle joué par le compagnon de l’accusée à l’époque. Cet ex-conseiller municipal de 42 ans, lui aussi agriculteur, sera jugé pour non-assistance à personne en danger. Si la complicité n’a pas été retenue, difficile de croire qu’il ignorait tout du drame joué sous son toit.

Pendant quatre jours, témoins et experts psychiatres vont se succéder à la barre pour tenter d’expliquer l’inexplicable.
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