Lundi 9 octobre a débuté au Puy-en-Velay, le procès en appel de la mère de la petite Fiona et de son ex-compagnon. Devant la Cour d’assises de Haute-Loire, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf comparaissent pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

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Des journalistes venus en nombre mais beaucoup moins de public qu'en  première instance. Pour ce premier jour du procès en appel de Cécile Bourgeon et de Berkane Makhlouf, l'ambiance semble plus sereine que lors du premier procès à Riom en 2016. Les deux accusés qui sont arrivés en début d'après-midi ont fait savoir qu'ils ne feraient pas valoir leur droit au silence et qu'ils répondraient aux questions de la cour.

Tout le monde à la Cour d'assises de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, espère  que ce procès permettra enfin de savoir comment est morte Fiona et surtout où est son corps. Notamment son père et sa grand-mère paternelle, parties civiles dans ce dossier. « Ce que j’espère c’est qu’on retrouve ma fille même si je ne me fais pas d’illusion » confie le père de la petite fille. « Je ne pense pas qu’elle (Cécile Bourgeon) soit prête à parler ». « Je veux savoir où est ma petite-fille, ce qu’elle a pu subir et pourquoi » poursuit la grand-mère de Fiona qui espère que les accusés vont « craquer » et dire enfin « la vérité ».

Lundi après-midi, après avoir procédé au tirage au sort des jurés, le président a donné lecture de l'ordonnance de mise en accusation. Un rappel des faits en quelques sortes, de la soi-disant disparition de Fiona en mai 2013 au parc Montjuzet, à Clermont-Ferrand, à la mise en examen du couple quatre mois plus tard. Des mises en examen pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner qui ont fait suite aux aveux de Cécile Bourgeon.

Lors de sa garde à vue, la jeune femme avait en effet expliqué aux enquêteurs que Fiona avait été frappée par Berkane Makhlouf, qu'elle était décédée  dans son lit et qu'ensuite ils avaient enterré le corps quelque part aux alentours du lac d’Aydat. Un corps qui à ce jour n'a pas été retrouvé et qui pourrait pourtant permettre, grâce à une autopsie, de savoir comment la fillette est morte.



Lundi 9 octobre a débuté au Puy-en-Velay, le procès en appel de la mère de la petite Fiona et de son ex-compagnon. Devant la Cour d’assises de Haute-Loire, ils comparaissent pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Intervenants : Nicolas Chafoulais, Père de Fiona / Christiana Brunet, Grand-mère paternelle de Fiona / Dessin : Franck Lemort

 

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