La loi Montagne II entrera en vigueur le 1er novembre prochain. Elle impose des équipements spéciaux aux automobilistes pour faire face à la neige dans de nombreux territoires montagneux, comme le Cantal ou la Haute-Loire.
C'est toujours la queue à la pompe et bientôt, ce sera peut-être dans les garages pour monter les pneus hiver puisque la loi Montagne II l'impose en Haute-Loire, à compter du 1er novembre. Une mesure accueillie diversement par les automobilistes d’Aiguilhe, près du Puy-en-Velay. L’un d’entre eux indique : « J’ai toujours eu des pneus hiver donc cela ne me change pas grand-chose ». Un autre ajoute : « Je pense que c’est une grosse connerie. Si on n’a pas de neige, mettre des pneus hiver au 1er novembre, ça va bouffer les pneus deux fois plus vite ». Une automobiliste précise : « C’est un budget mais c’est la sécurité avant tout ».
Plusieurs solutions possibles
Ce budget est en hausse puisque le pneu n'a pas échappé à l'inflation et les prix ont augmenté d'environ 20 % en un an. Mais il y en a pour tous les budgets et en fonction de l'usage, plusieurs options sont possibles. Gauthier Vergari, vendeur, explique : « Vous avez soit la solution des chaînes soit la solution des chaussettes. Ce sont deux solutions qui existent sans s’équiper de pneus hiver ou en pneus quatre saisons. Sur le pneu quatre saisons, il faut bien qu’il y ait la mention M+S. Elle indique que le pneu est aux normes ».
Pas de pénurie en vue puisqu'ici, les gens ont l'habitude de s'équiper en pneus hiver et beaucoup ont déjà pris les devants. Henri Vergari, gérant du Feu Vert d'Aiguilhe, souligne : « On est dans une région où on sait que chaque année on rencontre de la neige. Effectivement, avoir quatre pneus hiver c’est l’idéal, au niveau sécurité. Par contre, si vous avez une voiture qui roule en ville, le principe des chaussettes va suffire largement ».
Une amende de 135 euros pour tout contrevenant
Si la tolérance était de mise l'hiver dernier, les forces de l'ordre devraient être moins indulgentes cette année. Un usager contrôlé sans les équipements exigés s'exposera désormais à 135 euros d'amende.