L'apnée était à l'honneur les 16 et 17 février au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, où une quarantaine de personnes participait à l'une des manches de la coupe de France.
Les championnats de France d’apnée se tenaient au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, les 16 et 17 février. Les meilleurs plongeurs du pays étaient réunis le temps d’un weekend, à retenir leur souffle.
Faire le vide et se concentrer sur sa respiration avant d'y aller, sous l'œil vigilant de son entraineur. L'apnée statique n'est pas la moins spectaculaire des épreuves. Dans l'eau, un autre apnéiste veille sur le bon état de conscience du concurrent et communique régulièrement avec lui par des petits signes.
À ce jeu-là, le Vauclusien Pascal Reboul, ancien champion de France, ressort la tête de l'eau au bout de 6 minutes et 15 secondes : "Il faut vraiment être relâché, penser qu’aux sensations, et c’est ça qui permet de rester concentré sur soi-même et d’aller très loin."
Se relacher, cela s’apprend. Pendant ce weekend, il était possible de s'initier avec un vice-champion du monde de profondeur, qui a déjà atteint les 113 mètres ! Stéphane Tourreau est le parrain de cette manche de coupe de France, il fait bénéficier le public de ses conseils : "Il y a des risques si on le pratique mal, et si on le fait pas encadré, mal formé, explique-t-il, l’objectif c’est de mettre en place tous ces reflexes de sécurité."
Mais il n’y a pas que l’apnée statique. En endurance par exemple, il faut parcourir 16 longueurs de 25 mètres, juste le temps de reprendre son souffle à chaque fois. Le toulousain Guillaume Bourdila a choisi de le faire sans palme, par défi. Lle samedi, il a déjà battu un record de France en apnée dynamique : 210,44 mètres, parcourus sans palmes, et sans respirer !
Ces athlètes, qui assurent des performances et du spectacle, ne rêvent plus que d’une chose : que l’apnée devienne discipline olympique.
