Depuis l'attentat de Paris, le 13 novembre 2015, le plan Vigipirate a été renforcé. Il y a plus de contrôles autour des sites sensibles mais aussi des établissements fréquentés par le public. Dans la petite ville du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, cette surveillance reste plutôt discrète.
Au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, le renforcement de la surveillance est plutôt discret. Même si à l’Hôtel du département, un agent de sécurité contrôle systématiquement les visiteurs durant les heures d’ouverture. C’est du jamais vu. « On est là pour que les gens se sentent plus en sécurité, pour filtrer la venue des gens », explique l’agent de sécurité, Alexandre Soleilhac. Sa présence est d’ailleurs bien perçue par les visiteurs qui se laissent contrôler. « On est tout à fait ouvert à se faire contrôler sans aucune appréhension », dit une visiteuse. Ça la rassure même.
Dans un supermarché, la direction a fait appel au service d’un agent privé en civil. Il redouble de vigilance dans le contexte des attaques à Paris mais c’est surtout à l’approche des fêtes où il faut être dissuasif et préventif.
Une action déportée sur les abords du magasin
Autre enseigne où la sécurité se gère en interne avec des caméras de surveillance et une équipe de douze agents. Ils s’occupent de faire des rondes et vérifient les sacs et les comportements des clients. Aucun renforcement n’est prévu pour l’instant mais les consignes changent. « Par rapport à d’habitude, on est plutôt en interne de la surface de vente. Là, l’action des agents de sécurité s’est déportée sur les abords du magasin, le parking, la station service, » explique Jean-Christophe Pin, le directeur de l’hypermarché.Ponctuellement la surveillance sera également renforcée au théâtre du Puy-en-Velay pour les prochains spectacles. Mais dans une petite ville comme celle-ci, la vie continue presque comme si de rien n'était.