Le succès du Cyclodebout, un tricycle électrique né en Haute-Loire

Imaginé en Haute-Loire, le Cyclodebout fait des émules. L 'Australie, la Belgique et bientôt le Qatar ont déjà succombé. En France, des communautés de communes, polices municipales, sociétés de protection ont déjà montré leur intérêt. Sa production dans un atelier de la Loire monte en flèche. 
 

Aux Villettes, dans la Loire, parmi les nombreux vélos de la famille Bardel, un nouveau modèle fait désormais la différence. Anastasie, la maîtresse de maison, a vite dompté ce drôle de tricycle électrique, le Cyclodebout. Avec son autonomie de batterie de 35 à 40 kilomètres, l'engin procure à cette sexagénaire enthousiaste comme un sentiment de liberté. Pourtant jusque-là, Anastasie n'aurait jamais imaginé faire du vélo. Anastasie Bardel affirme : « Comme je ne sais pas faire du vélo assise, je peux n’en faire que debout. Celui-ci me va très bien ».

Imaginé en Haute-Loire

Le premier prototype du Cyclodebout est né il y a plus de 5 ans à Queyrières en Haute-Loire dans l'atelier d'Olivier Joux. Cet ancien banquier lauréat du concours Lépine 2018 en avait eu l'idée dans ses jeunes années. Aujourd'hui, les premières machines à chaîne et à pédales ne sont plus qu'un lointain souvenir. Depuis 1 an, les derniers modèles tout électriques sont fabriqués et montés de un atelier d'articles métalliques de la région de Roanne dans la Loire. Ces derniers mois, la petite entreprise, née d'une amitié de 30 ans entre fournisseur et concepteur, a pris les allures d'une chaîne de fabrication en série. Thierry Torres, directeur de la société Deyme, souligne : « Ca me fait chaud au cœur parce que ça a traîné un tout petit peu. Mais maintenant c’est bien reparti. Je vois qu’on a commencé avec des petites quantités et maintenant on est à plus de 100, et avec les projets en cours, nous allons passer les 1 000 dans quelques temps ».


De nombreuses commandes

Mille Cyclodebouts à l'année, c'est désormais l'objectif, alors que le volume des commandes a été multiplié par deux en quelques mois. Cela est sans doute lié à l'engouement pour les nouveaux modes de déplacements sans effort. Olivier Joux, concepteur du Cyclodebout, indique : « Il y a des gens qui font du vélo, qui ont envie d’en faire, mais le font en sport. Il y a ceux qui ont envie de se rendre au travail mais qui ne veulent pas arriver transpirants au bureau parce qu’ils ont des rendez-vous. A ce moment-là, soit ils vont prendre des transports en commun, soit ils vont prendre leur voiture. Aujourd’hui on leur propose non pas d’arrêter de faire du vélo mais on leur donne une solution pour se déplacer en ville ».

Une vitesse de 25 km/h

Avec son allure de tricycle désarticulé comme monté sur des skis, il surprend par sa malléabilité, même à 25 km/h. Il reste attractif, avec des prix allant de 1 900 à 2 300 euros. Ce vélo bien dans l'air du temps est bien décidé à se faire une place dans le monde d'après crise.
Imaginé en Haute-Loire, le Cyclodebout fait des émules. L 'Australie, la Belgique et bientôt le Qatar ont déjà succombé. En France des communautés de communes, polices municipales, sociétés de protection et autres parcs de loisirs ont déjà montré leur intérêt. Sa production dans un atelier de la Loire monte en flèche au rythme des commandes. Intervenants : Anastasie Bardel , utilisatrice / Thierry Torres, directeur de la société Deyme / Olivier Joux, concepteur du Cyclodebout Equipe : A. Rozga / B. Livertoux / B; Courtine ©France 3 Auvergne
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