À Annecy, le théâtre Bonlieu présente deux spectacles de danse, l'une qui s'inspire des arts du cirque et l'autre qui n'est pas sans rappeler les sixties.
Du monde onirique aux Doors, il n'y a qu'un pas... de danse, que la scène nationale Bonlieu, à Annecy exécute en programmant le spectacle Triptyque des Québécois des Sept doigts de la main et Jours étranges, dernière pièce du chorégraphe charentais Dominique Bagouet.
Triptyque plonge son spectateur dans un monde tantôt onirique, tantôt sensuel, dans laquelle l'apesanteur est un jeu. Les membres des Sept doigts de la main viennent aussi bien de la danse que du monde du cirque.
"J'avais envie de voir comment on pouvait mélanger un travail chorégraphique qui utiliserait le vocabulaire acrobatique comme partie intégrante du langage chorégraphique" explique Samuel Tétreault, directeur artistique et danseur. "On est dans un univers complèterment onirique, complètement surréaliste. On est à mi chemin entre le rêve et la réalité."
Page sortir de Damien Borrelly, Dominique Bourget, Sylvain Dumaine, Mélanie Ducret et Azédine Kébabti.
Et puis il y a Jours étranges. pièce emblématique que le chorégraphe Dominique Bagouet a créé en 1990, deux avant son décès. Une pièce qui résonne aux sons des Doors dans laquelle six femmes se plongent dans les sixties.
"Il y a cette idée d'être dans l'élan du rock" résume la metteuse en scène Catherine Legrand, de cette puissance là, de ces trois instruments en plus de la voix de Jim Morrison."En somme, un bel hommage à l'interprète de The End, mais surtout à Dominique Bagouet et à la vie.