Les citoyens sont invités à participer à la "Fresque de l’eau", à Thônes, ce mercredi 7 décembre, au Centre de formation des métiers de la montagne. À l’image de celle du climat, il s’agit d’un moyen ludique pour se sensibiliser aux enjeux du cycle de l’eau.
Les fresques sont des ateliers qui permettent de s’informer aux problématiques climatiques. La plus connue est la "fresque du climat". Mais il existe également celle du numérique, et de l’eau notamment.
C’est cette dernière que les participants vont découvrir autour d'un atelier, ce mercredi 7 décembre, à Thônes. L’événement est organisé par les associations "Pour une transition participative à Thônes" et "l’Université populaire Pays de Thônes et des Avaris".
"On l’a créée il y a un an et demi", raconte Laurie Caillouet, présidente de l'association Eau'Dyssée et co-créatrice de la fresque de l'eau. "On est deux créateurs. L'un était animateur sur la fresque du climat. Moi, j'avais monté une association sur le thème de l’eau."
La "fresque de l'eau", un moyen ludique d'apprendre
"On parle beaucoup de la problématique de l’eau globalement. On s’est dit que ce serait intéressant qu’il y ait des gens qui abordent ce sujet-là de manière un peu ludique", plutôt que de passer par le moyen de conférences habituelles, évoque Jacques Agnellet, le trésorier de l’université populaire du Pays de Thônes et des Avaris. "C’est peut-être plus intéressant et plus abordable."
Comme pour celle du climat, cela consiste à un atelier entre personnes sous forme de jeu collaboratif. "Il y a une carte qui est posée par un animateur sur la table avec la problématique de départ. Ensuite chacun reçoit des cartes. Celles-ci poussent à un débat entre les gens", explique Jacques Agnellet. Le but est de savoir dans quel sens chronologique elles se mettent, par rapport à la problématique énoncée.
"Ces ateliers sont là pour donner des chiffres vérifiés, vérifiables, et sourcés. Le climat par exemple c’est le rapport du GIEC. L’eau, on s’appuie sur les statistiques du gouvernement, sur les rapprochements climatiques...", raconte Laurie Caillouet. "Ce sont les gens entre eux qui construisent le schéma d’impact, de compréhension. Vu qu’ils construisent eux-mêmes, ils intègrent mieux les différentes notions. Ils se posent plus de questions."
Quatre thématiques du cycle de l'eau abordées
L’atelier est composé de 57 cartes, réparties en quatre jeux. Les joueurs construisent la fresque avec l’aide d’un animateur qui supervise la session. La problématique de départ "engage tout un processus de réflexion entre les gens pour bien comprendre les enjeux qui sont liés", précise Jacques Agnellet qui a déjà participé à une fresque du climat, et qui va découvrir celle de l’eau.
"On aborde déjà ce qui se passe naturellement, si l’homme n’est pas là. C'est le cycle naturel de l’eau. Ensuite, qu’est-ce que l’homme en fait. Pourquoi il prend l’eau et de quelle manière ?", détaille la présidente d'Eau'Dyssée. Le jeu permet de voir les impacts de l’activité humaine sur le cycle de l’eau. Enfin, une dernière séquence aborde les impacts sur le changement climatique.
Comme pour la fresque climatique, l’atelier s’adresse à tout type de public. À Thônes, il regroupera une vingtaine de personnes. L'événement doit durer environ trois heures. "Il y a 2h30 de jeu, et 30 à 45 minutes de débat", précise Laurie Caillouet.