Déjà présente dans la plupart des lacs alpins, des traces de la moule quagga ont été détectées pour la première fois à Annecy, en Haute-Savoie. Cette espèce exotique envahissante représente un danger pour les écosystèmes aquatiques.

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Le lac d’Annecy, en Haute-Savoie, était jusqu’alors épargné. Mais des analyses réalisées par l’INRAe au mois de juin confirment la présence d’ADN de la moule quagga, une espèce exotique et envahissante, véritable fléau pour les écosystèmes aquatiques. Le Syndicat mixte du lac d’Annecy (Sila) affirme cependant qu’ "aucun individu n’a été observé de visu", "mais la technique de l’ADN environnemental, relativement fiable, permet néanmoins de considérer qu’une implantation de la moule quagga serait en cours", sur l'ensemble du plan d'eau.

Qu’est-ce que la moule quagga ?

Originaire de la région de la mer Noire (Caucase), la moule quagga a un important "pouvoir de colonisation". Elle est arrivée accidentellement par le Danube puis le Rhin, introduite par l'Homme en s'accrochant aux coques des navigations, transportée soit sous sa forme adulte ou bien à l'état de larve, par l’eau de ballast, de cale ou de refroidissement de moteur des navires et bateaux de plaisance. Elle passe ainsi d’une eau à une autre, sans se faire remarquer.

Quelques conseils pour empêcher la prolifération de la moule quagga

L'espèce s'introduit dans les rivières et les lacs au fil des déplacements des embarcations, d'autant plus qu'elle peut obstruer les canalisations et recouvrir les coques des bateaux.

Il n’existe aucune mesure d’intervention qui permet de lutter contre la prolifération de la moule quagga lorsqu’elle est présente.

Syndicat mixte du lac d’Annecy

Le Sila met donc en garde les propriétaires de bateaux, paddles, et autres embarcations en leur prodiguant quelques conseils : il est recommandé de laisser sécher son embarcation pendant quatre jours entre deux plans d’eau, de retirer les résidus visibles, de vidanger les réservoirs pouvant contenir de l’eau (sur une surface enherbée et non dans les grilles d’eau pluviale) ou encore de laver son embarcation sur une aire dédiée.

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