Pour ce cinquième samedi de mobilisation à Annecy, en Haute-Savoie, plus de 3 500 personnes se sont réunis pour s'opposer au pass sanitaire, après la généralisation du dispositif dans la plupart des lieux publics.
Ce samedi 14 août, à Annecy en Haute-Savoie, la mobilisation contre le pass sanitaire se poursuit. Selon les premières estimations de la préfecture de la Haute-Savoie, ils seraient environ 3 500 personnes à s'être réunis dans les rues de la Venise des Alpes.
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— PatsiM (@_Pat_Sim_) August 14, 2021
✊ Arrivée dans la vieille ville.#NonAuPassSanitaire pic.twitter.com/Q9ahzFxail
Cette après-midi, sous un soleil de plomb, les manifestants défilent et brandissent à bout de bras des drapeaux tricolore et des pancartes. Arrivée dans la vielle ville, la foule scande les mots "liberté" et "résisté".
"Les gens saturent, ils ont besoin d'explications"
L'esprit est plutôt bon enfant, aucun débordement. Dans le cortège, un groupe de soignants est déterminé à s'opposer contre une politique de santé qu'ils estiment "déplorable".
"Cela fait un an et demi que je travaille sous un masque, mes patients portent le masque. J'ai eu le covid, aucun patient n'a eu le covid", s'exaspère l'un d'entre eux, avant de poursuivre : "on voit bien que ça ne marche pas, puisque là tous les 6 mois, il va falloir se faire faire une piqûre, ce n'est pas raisonnable."
Plus loin, un manifestant déploie fièrement une banderole où sont dessinées "2 + 2 = 5". "C'est une référence au livre 1984 de George Orwell. Un symbole du mensonge, pour montrer que les gouvernements peuvent nous faire accepter n'importe quelle vérité, comme ce 2 + 2 = 5", explique-t-il.
ANNECY - UNE AMBIANCE DE FOU !#Annecy #Manif14aout #PassSanitaire @ActusMondial pic.twitter.com/9Gf2h3aTFd
— Didier (@LetItShine69) August 14, 2021
Les insultes fusent autant que les slogans. "Média de merde" ont pu entendre nos journalistes présents sur le cortège.
Les manifestants fustigent un pass sanitaire "liberticide". Et puis, il y a ceux qui sont désemparés face au manque de dialogue : "les gens saturent, ils ont besoin d'explications. Le dialogue d'habitude, il se fait avec le docteur pas avec le président, qui dit une chose puis son contraire."
De Paris à Marseille et de Lille à Bordeaux, des dizaines de milliers d'opposants de tous bords au pass sanitaire ont manifesté pour le cinquième samedi d'affilée "pour la liberté de choisir", après la généralisation du dispositif dans la plupart des lieux publics.