Il tente de cambrioler deux fois la même supérette, puis prend peur devant le gérant : un homme condamné à de la prison

Un cambriolage a tourné court à Poisy (Haute-Savoie). Intimidé par le gérant d’une supérette, le voleur a fait demi-tour au dernier moment. Interpellé dans la foulée, les autorités constatent qu’il est impliqué dans un précédent vol de ce même magasin.

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Il est près de 22 heures, le 28 novembre dernier, lorsqu’un homme habillé en noir et cagoulé se présente devant le "SPAR" de Poisy, en Haute-Savoie. Il s’apprête à entrer à l’intérieur du magasin lorsqu’il aperçoit le gérant et prend la décision de faire demi-tour. À ce moment-là, le patron de la supérette s’aperçoit que l’homme est porteur d’une arme. Il contacte immédiatement la gendarmerie et s’enferme dans son commerce en attendant l’arrivée du service d’ordre.

Mis devant le fait accompli

Les gendarmes arrivent sur place et interpellent l’homme quelques centaines de mètres plus loin. En les voyant arriver, il tente de se débarrasser de l’arme, mais il est alors interpellé et placé en garde à vue. Dans un premier temps, "il minimise tout d’abord toute implication dans un acte criminel, indiquant s’être découragé avant tout passage à l’acte, bien que cagoulé et armé", détaille un communiqué de presse de la compagnie de gendarmerie d’Annecy.

Une perquisition est menée au domicile de la mère de cet homme, et les enquêteurs retrouvent de l’argent qui leur permet de relier cet homme à un autre cambriolage ayant eu lieu quelques semaines plus tôt dans la même supérette. Le 4 novembre, il s’était déjà rendu dans le "SPAR" de Poisy et avait alors commis un vol à main armé. 

Au fil de la garde à vue, il finit par reconnaître les faits qui lui sont reprochés et avoue avoir commis seul le vol du 4 novembre, mais aussi d’avoir tenté de réitérer le 28 novembre. Il aurait alors abandonné uniquement du fait de "l’aplomb du gérant qui l’avait surpris et apostrophé". Il reconnaît alors avoir eu besoin d’argent pour payer sa consommation de stupéfiants et des nuits d’hôtel, n’ayant pas de logement stable. 

L’homme a finalement été jugé en comparution immédiate devant le tribunal d’Annecy ce lundi 2 décembre 2024. Il a été condamné à 3 ans d'emprisonnement dont 18 mois de sursis probatoire.

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