Alors que ce lundi 4 juillet, la journée devait être consacrée à l'écoute du directeur d'enquête et de l'expert balistique, un avocat a tenté de prouver que d'autres protagonistes que ceux présents dans le box, seraient à l'origine du meurtre de Nicole Communal-Tournier.
Maître Jean-François Camus, avocat de José-Fernando Saraiva, le commanditaire du cambriolage mortel, n'a eu de cesse de contester l'expertise balistique. Cible à l'appui, il a sous-entendu qu'une autre personne serait à l'origine de la mort de la gérante du camping de Lathuile. "Il y avait, selon moi, d'autres protagonistes qui auraient dû être mis en cause."
Les proches de la victime
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© France 3 Alpes
Outre les cinq accusés, l'autre personne qui était là ce soir de novembre 2013, c'était le mari de Nicole. C'est lui qui a mis les cambrioleurs en fuite après avoir entendu sa femme crier.
Pour l'avocat du tireur identifié, Nicolas Benoit, la responsabilité ne fait aucun doute: "mon client a reconnu les faits en déclarant: il n'y a eu qu'un coup de feu tiré ce soir-là, et j'en suis l'auteur."
Reportage Ariane Combes et Christian Mathieu
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Intervenants: Maître Jean-François Camus, avocat de José-Fernando Saraiva; Maître Marc Dufour, avocat des parties civiles; Maître Philippe Métral, avocat de Nicolas Benoit
Le fusil à pompe utilisé par Nicolas Benoit fait bien évidemment partie des pièces à conviction exposées lors de ce procès. Dans un mouvement de panique, alors qu'il fuyait, il aurait tiré en direction de la porte d'entrée des époux Communal-Tournier. Nicole se trouvait derrière. Sur la photo ci-dessous, on devine la porte en question et le trou résultant du coup de feu.
© Ariane Combes