Hier lundi 28 novembre le père de la petite Léa a été interpellé dans la région PACA où il a été placé en rétention. Il était recherché depuis la mort de la fillette de trois ans le 23 mai 2016, il y a donc près de six mois. Il devrait être présenté à un juge d'instruction à Annecy très rapidement.
Hier soir Cédric Mahieu a été interpellé à la Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, où il est toujours placé en rétention. Il devrait être présenté à un juge d'instruction à Annecy très prochainement.
Le père de Léa était recherché comme "témoin du meurtre" depuis la découverte à son domicile du corps sans vie de la fillette le 23 mai 2016. Sa voiture avait été retrouvée deux jours plus tard à Douvaine. Il avait alors été placé sous le coup d'un mandat d'arrrêt national par le parquet d'Annecy.
Les premières observations avaient permis de dire que Léa était morte étouffée, mais le petit corps ne portait pas de traces de strangulation ou de traumatisme. La petite fille de trois ans aurait pu être empoisonnée ou étouffée avec un oreiller.
Juste après le drame, une nouvelle pièce était venue confirmer la piste criminelle. La mère de la fillette avait reçu une lettre dans laquelle Cédric Mahieu aurait déclaré en substance: "tu as voulu me priver de Léa, c'est moi qui vais t'en priver." Dans l'enveloppe il y avait aussi l'assignation envoyée par l'avocat de la mère qui demandait la suspension de la garde alternée.
UN HOMME CONNU POUR DES FAITS DE HARCÈLEMENT
Cédric Mahieu était séparé de la mère de la fillette, avec laquelle il s'était marié à Margencel en 2012. Le trentenaire était connu de la justice pour avoir harcelé son ex-épouse. Sous contrôle judiciaire, il devait d'ailleurs répondre de ses actes.
A l'issue de son week-end de garde, il n'avait pas rendu Léa à son ex-compagne. C'est l'oncle de la jeune victime qui avait retrouvé le corps au domicile paternel, la maison familiale qu'il occupait seul depuis la séparation.