Les 29 et 30 octobre, se déroule pour la première fois en Haute-Savoie, le Grand Prix couplé au Championnat de France de dog dancing. Des maîtres passionnés et leurs chiens se sont soumis à un jury expert dans les catégories "marche au pied" et "freestyle".
"Il faut qu’il s’amuse, c’est la base" affirme Jessica qui sort tout juste de représentation, avec sa chienne Punky, âgée de trois ans. Le binôme participe au Grand Prix et au Championnat de France de dog dancing, qui a lieu pour la toute première fois à Douvaine, en Haute-Savoie.
"L'obérythmée ou dog dancing est un sport canin dérivé de l'obéissance" précise la Commission d'Éducation et d'Activités Cynophiles. Cela consiste à effectuer une chorégraphie avec son chien au rythme d'une musique.
Une passion partagée
"Au fil du temps, on devient plus sereine" confie Alexandra, qui pratique la discipline depuis 18 ans. Celle qui a déjà été sacrée championne du monde en équipe travaille avec Di Or, un Border Collie de trois ans et une autre chienne, âgée de dix ans. "Avec Di Or, je travaille la marche au pied, c’est-à-dire que nous travaillons de façon très proche (à moins de deux mètres, nldr), avec une très grande précision" explique la championne.
"Ce que préfère Magnum, c’est d’être collé à sa mère" plaisante Alyson, vice-championne de France et championne du monde en équipe de France en 2022. Avec son rottweiler âgé de six ans, la haut-savoyarde s’attaque à toutes les catégories : la "marche au pied" avec des figures imposées et le "freestyle" où les mouvements sont libres.
"Il danse depuis qu’il est tout petit, on a commencé les concours quand il avait un an" sourit Alyson,
Il prend du plaisir, il est heureux quand il entre en piste.
Alyson, concurrente.
Des heures d'entraînement
Le duo est complice. "C’est le secret" affirme Alexandra. "Le chien est attentif à tout et il faut qu’il y ait une véritable connexion pour qu’il obéisse". "Ce sont des heures et des heures d’entraînement" précise Françoise Simonetto, la secrétaire du club d’éducation canine de la région annécienne. L’organisatrice de l’évènement confie : "Chaque mouvement est minuté. Les binômes ont leurs langages parlés et gestuels".
Tous les mouvements sont scrutés par le jury. Mireille en fait partie depuis 2006. Cette passionnée "ne juge pas les deux catégories de la même façon". Erreurs, hésitations ou précision… Rien ne lui échappe.
C’est presque un spectacle.
Mireille, membre du jury.
Les chorégraphies sont très originales et les participants souvent costumés. La complicité, elle, est évidemment toujours au rendez-vous.
La compétition est à voir en ligne sur internet.