Au quatrième jour du procès en appel du meurtre de Cédric Pappatico, la parole était aux enquêteurs. Si les accusés ont déjà reconnu être les auteurs du cambriolage, on ne sait toujours pas qui était au volant du véhicule qui tué le policier en avril 2012.
Ce jeudi 29 juin 2017, devant la Cour d'Assises d'Annecy, c'était au tour des enquêteurs de s'exprimer dans le cadre du procès en appel du meurtre de Cédric Pappatico. Ils sont d'abord revenus sur le déroulement des faits.
Ce soir du 11 avril 2012, les cinq malfaiteurs sont pris en flagrant délit de cambriolage. A bord d'une Porsche Cayenne, ils foncent ensuite sur le brigadier chef Cédric Pappatico, le traînant sur une trentaine de mètres.
Le premier directeur d'enquête s'est exprimé à la barre du tribunal, les larmes aux yeux : "Je me dis qu'un coup de volant pour éviter le fonctionnaire n'aurait pas coûté grand chose. Cela aurait peut-être changé la fin de cette histoire".
Pour Sandrine Pappatico, la veuve du brigadier chef, la thèse de l'accident n'est pas crédible : "je pense qu'ils ont voulu se faire un flic", a-t-elle confié à France 3 Alpes.