"Aucun lien n'a pu être établi entre cet homme et la tuerie de Chevaline, à l'heure qu'il est", le procureur d'Annecy

Suite aux révélations de France Info sur l'identification du motard qui se trouvait non loin du parking de la tuerie de Chevaline, le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, a apporté des compléments d'information. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"C'est un chef d'entreprise lyonnais âgé d'une cinquantaine d'années qui se trouvait dans le secteur pour faire du parapente", le résumé d'Eric Maillaud tient en quelques mots, après deux ans et demi de recherches pour retrouver celui que les enquêteurs ont longtemps considéré comme le témoin numéro 1 dans l'affaire du quadruple meurtre. Pour le moment, le motard identifié n'a été entendu qu'une fois par la section de recherches de la gendarmerie de Chambéry, "de manière très rapide", note le procureur qui insiste: "aucun lien n'a pu être établi entre cet homme et la tuerie de Chevaline, à l'heure qu'il est", sous-entendu il va être de nouveau auditionné. 

Récit Ariane Combes


4.000 appels téléphoniques examinés

Une chose est sûre, le motard serait passé sur le chemin de la combe d'Ire, où le quadruple meurtre a été commis, quelques minutes seulement avant le drame. Deux gardes-forestiers lui avaient demandé de faire demi-tour, car la voie était interdite. Ils sont à l'origine du signalement qui a notamment permis d'établir un portrait-robot.

Toujours selon le procureur, l'homme "n'a simplement jamais fait le rapprochement entre sa présence sur la zone le 5 septembre 2012 et l'avis de recherche". Pour le retrouver, les enquêteurs ont passé au peigne fin les 4.000 appels téléphoniques émis par deux relais téléphoniques autour de Chevaline au moment de la tuerie. Un travail de fourmi. Les films des caméras de vidéosurveillance des commerces et des péages autoroutiers du secteur ont aussi participé à cette identification.
  
Rappel des faits
Le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, 50 ans, ingénieur britannique d'origine irakienne, sa femme de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans, avaient été tués de plusieurs balles dans leur voiture, sur une petite route forestière proche de Chevaline. Un cycliste français, Sylvain Mollier, 45 ans, considéré comme une victime collatérale, avait aussi été abattu.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information