Le groupe Maike Automotive, en grande difficulté depuis le mois d'août, a été placé en rederssement judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble. Mais une source au sein de l'enterprise assure que les offres de repreneurs sont nombreuses.
Le tribunal de commerce de Grenoble mardi 5 décembre l'équipementier automobile Maike Automotive en redressement judiciaire. Une source proche de la société en difficulté depuis août rapporte que l'entreprise a reçu des marques d'intérêt pour l'ensemble de ses activités.
Ces marques d'intérêt - une dizaine, dont certaines provenant d'entreprises étrangères - sont jugées "très sérieuses" par cette même source.
Deux portent sur l'ensemble de la société haute-savoyarde, les autres sur une partie seulement de son périmètre.
Les repreneurs potentiels ont jusqu'au 8 janvier pour déposer des offres engageantes. Elles seront examinées un mois plus tard, le 8 février par le tribunal grenoblois qui devrait alors se prononcer.
Cette même source signale que l'activité des diverses filiales de l'entreprise "demeure très soutenue", ajoutant qu'"il n'y a pas de menace sur l'emploi. Au contraire, plusieurs structures cherchent actuellement à recruter".
Une mesure "technique", assure-t-on
L'entreprise basée à Bonneville emploie 1.450 personnes dans le monde, dont un millier en Haute-Savoie, où l'activité industrielle est traditionnellement dominée par le décolletage, c'est-à-dire la fabrication de pièces métalliques complexes par usinage.
Alors que le groupe était sous le coup d'une procédure de sauvegarde depuis la mi-août, l'ensemble de ses filiales (sauf Peugeot Japy) ont été placées mardi en redressement judiciaire par le tribunal. Une procédure que la source de l'entreprise juge n'être qu'une mesure "technique".