Un peloton de la gendarmerie de haute-montagne (PGHM) sera envoyé, en début de semaine prochaine, au Népal afin de participer aux recherches des trois alpinistes français disparus, dans la région de l'Everest.
Un peloton de la gendarmerie de haute-montagne (PGHM) s'envolera, ce vendredi 5 novembre, vers le Népal afin de participer aux recherches de trois alpinistes français disparus dans la région de l'Everest, depuis le 26 octobre dernier.
Des experts en identification de la gendarmerie nationale, un médecin de l'école militaire de haute montagne, une guide de haute montagne de la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM) et un maître-chien participeront à ces recherches. Ils emporteront avec eux quelque 600 kilos de matériel.
Cette équipe de 14 personnes se rendra du 5 au 17 novembre au Népal pour tenter de "récupérer les corps de nos trois compatriotes ensevelis sous une avalanche", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Lionel André, commandant de l'Unité de coordination technique de Montagne (UCTM).
Ils devront d'abord s'acclimater à l'altitude avant de passer "8 à 9 jours" sur le site de l'avalanche, situé dans la vallée du Khumbu
Une première depuis 2005
Un chien d'avalanche accompagnera l'équipe. "Irco" est considéré un "outil parmi d'autres" pour retrouver les corps, selon le lieutenant-colonel André. "On ne repose pas tous nos espoirs" sur lui car, en raison de la dureté de la neige, il n'y aura "pas forcément d'odeurs" à renifler, a-t-il dit.
Membres du Groupe excellence alpinisme national (GEAN), les trois alpinistes français âgés de 24 à 34 ans n'ont pas donné de nouvelles depuis le 26 octobre.
D'après les constations sur place, une avalanche les a précipités au pied des parois, au sud de l'Ama Dablam (6.814 m). Leurs chances de survie sont considérées comme nulles.
Après plusieurs jours de recherche, des sacs et du matériel de bivouac avaient été retrouvés. L'opération sur place a été interrompue, ce mercredi 3 novembre, pendant "trois ou quatre jours" pour reprendre dans de meilleures conditions.
Le dernier envoi d'une équipe de secouristes des Alpes dans la région de l'Everest remonte à 2005, selon le lieutenant-colonel André, quand sept alpinistes français avaient été ensevelis par une avalanche meurtrière au pied du Kang Guru (6.981 m).