Fin janvier, 14 étudiants britanniques ont été testés positifs au Covid-19 dans une résidence de tourisme à Vallorcine, près de Chamonix en Haute-Savoie. Deux semaines plus tard, L’ARS vient de transmettre les résultats d’analyses : ils étaient bien atteints du variant anglais.
Ils étaient arrivés en France avec un test PCR négatif. Et pourtant, ce groupe d'étudiants britanniques a transformé sa résidence en cluster. Sur les 26 membres du groupe, 14 ont été testés positifs au Covid-19 le 21 janvier dernier.
Après avoir immédiatement isolé et confiné les étudiants dans leur résidence, les autorités de santé ont envoyé trois prélèvements au CNR (Centre nationale de référence) de Lyon pour savoir s’ils étaient contaminés au variant anglais ou sud-africain du coronavirus.
Deux semaines plus tard, le 5 février, les résultats du séquençage viennent de tomber : "Il s’agit bien du variant anglais" confirme lapidairement l’Agence Régionale de Santé.
Pas d'autre cas à Vallorcine
Suite à la découverte de ce cluster, l’ARS avait procédé à des investigations pour tracer les cas-contacts des étudiants, notamment ceux croisés dans le TGV ou d’autres touristes de Vallorcine.
Contacté ce vendredi 5 février, le maire de la commune, Jérémy Vallas, confirme qu’aucune personne extérieure au groupe n’a été contaminée. "La situation a été bien gérée par la résidence, la mairie et le village. C’est un soulagement ! se félicite-t-il. Plus de peur que de mal et ça montre bien l’utilité des gestes barrières !"