Heureusement, ils ont été stoppé dans leur folle aventure par les gendarmes du PGHM. Un groupe de Lettons voulait, ce samedi 11 août, planter le drapeau de leur pays au sommet du Mont-Blanc. Pour y parvenir, ces alpinistes avaient embarqué un mât long de 10 mètres.
Des Lettons ont été bloqués par les gendarmes samedi dans leur tentive d'aller hisser leur drapeau national au sommet du Mont-Blanc, à la demande du maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, fustigeant leur inconscience. Le groupe d'alpinistes, dont le nombre n'a pas été précisé, a été intercepté dans l'après-midi par le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), a-t-on appris auprès de ce dernier.
"Une entreprise d'inconscients", a tweeté Jean-Marc Peillex, le maire de Saint-Gervais (Haute-Savoie), dont la commune comprend le mont Blanc et qui avait demandé l'intervention des forces de l'ordre pour l'empêcher. "Des représentants de la Lettonie voulaient monter un mât de 10 m au sommet du Mont-Blanc pour dresser leur drapeau. Face au risque de leur expédition j'ai demandé au PGHM d'intervenir et de saisir leur matériel", a écrit l'élu, qui a accompagné son message d'une photo montrant effectivement en journée un mât enveloppé et posé à terre.
M. Peillex dénonce depuis plusieurs années l'impréparation et l'équipement sommaire de nombre de personnes qui se lancent à l'assaut du toit de l'Europe et ses 4.810
mètres de haut. Sa ville de Saint-Gervais, d'où débute la voie normale vers le mont Blanc, a notamment recruté un "sherpa" pour faire de la prévention.