Jusqu'à deux heures d'embouteillages sont attendues ce vendredi au tunnel du Mont-Blanc pour le chassé-croisé des vacances d'été. La situation ne devrait pas revenir à la normale avant 21 heures.
Les embouteillages du traditionnel chassé-croisé des vacances d'été ne se sont pas fait attendre. Les perturbations ont commencé dès 8 heures vendredi 29 juillet au tunnel du Mont-Blanc en direction de l'Italie. Un pic allant jusqu'à deux heures d'attente est prévu dans l'après-midi, tandis que Bison Futé annonce une journée classée rouge au niveau national.
"Ça va monter en puissance toute la journée" de vendredi, alerte Grégory Schwarshaupt, directeur du Groupement européen d'intérêt économique (GEIE) tunnel du Mont-Blanc. "On s'attend au pic en milieu d'après-midi (vendredi) avec pas loin de deux heures d'attente pour franchir le tunnel", ajoute-t-il, indiquant un retour à la normale aux alentours de 21 heures ou 22 heures.
Le tunnel du Mont-Blanc est régi par un cadencement à l'entrée pour faire respecter une interdistance entre les véhicules et le nombre d'engins à l'intérieur, provoquant des temps d'attente anormalement longs en cas de forte affluence.
"Cette situation, on va la connaître aujourd'hui (vendredi) et demain (samedi)", prévient le directeur, alors que la prévision de trafic de Bison Futé annonce une journée noire samedi dans le sens des départs sur la grande majorité des axes routiers.
Forte affluence cette année
L'affluence diminuera dimanche, classée orange au niveau national selon le service public de l'information routière, mais elle restera rouge en Auvergne-Rhône-Alpes. La région a été le théâtre d'importants bouchons et ralentissements depuis le début des vacances scolaires.
"Au tunnel du Mont-Blanc, on est à +2,4 % de trafic touristique sur le mois de juillet 2022 par rapport à juillet 2019, mois de référence avant la pandémie" de Covid-19, indique Grégory Schwarshaupt. "Et on constate depuis le début du mois de juillet, une affluence supérieure du trafic touristique aux années avant-Covid".
Pour minimiser au maximum l'attente, le GEIE travaille en coordination avec la gendarmerie "pour orienter les usagers dans la bonne direction et essayer de fluidifier au maximum le trafic", indique le directeur. Environ 8 000 véhicules passeront le tunnel par jour vendredi et samedi, contre 6 000 habituellement. C'est le point de passage principal entre la France et l'Italie avec le tunnel de Fréjus, qui va subir sensiblement les mêmes jauges de trafic lors de ce week-end de chassé-croisé, conclut M. Schwarshaupt.