Alors que les vacances scolaires ont débuté, les communes du bord du Léman attendent de nombreux touristes dans les prochaines semaines. Cet afflux de vacanciers représente un risque accru d'accidents, notamment entre les baigneurs et les bateaux. Les autorités suisses ont lancé un appel à la vigilance.
L'été a bel et bien commencé. Le début des vacances scolaires s'accompagne, en ce début juillet, de fortes chaleurs. De quoi donner envie à de nombreux touristes et vacanciers de profiter d'une baignade dans les lacs de la région.
Mais cette baignade n'est pas sans danger, comme le rappellent la police genevoise, le canton de Vaud, en Suisse et la Compagnie générale de navigation (CGN) sur le Léman. Avec l'arrivée des beaux jours, les comportements à risques augmentent, notamment au niveau des embarcadères.
"Des incidents surviennent en raison de la méconnaissance des règlements et parfois l'inconscience de plaisanciers et de baigneurs. Plusieurs situations critiques sont constatées chaque année", indique la CGN.
"Un risque de décès"
Le message est, avant tout, à destination des nageurs et des plaisanciers, sur des paddles ou à bord de pédalos : "Les capitaines des bateaux de la CGN sont fréquemment confrontés à l'inconscience des nageurs s'approchant du bâtiment ou s'accrochant aux superstructures des roues à aubes et cela même lorsque le bateau avance encore", raconte la compagnie de navigation suisse.
Avec l'arrivée de l’été et des beaux jours, la CGN souhaite prévenir les comportements à risque auprès des usagers du lac sur ou à proximité des embarcadères.
— Police vaudoise (@Policevaudoise) July 9, 2024
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La CGN compte rappeler à l'ordre ces nageurs : "La pratique de la natation est strictement interdite à moins de cent mètres d'un débarcadère, qui n'est par ailleurs pas un plongeoir. Les paddles et pédalos ne doivent en aucun cas se trouver sur la route d'un bateau CGN. Ces activités présentent un risque de décès ou de blessures graves."
Il est en effet difficile pour les capitaines de navire d'éviter certaines situations. Pour cause, certains navires de la flotte nécessitent 350 mètres pour s'arrêter et effectuent un virage avec un diamètre de 500 mètres.
La CGN indique que les contrevenants aux règles de sécurité pourront être sanctionnés.