Ils nagent pendant 7 heures dans un lac glacial pour le Téléthon : 20 kilomètres dans une eau à 6 degrés

Pour le Téléthon ce samedi, tout est bon pour ramener de l'argent aux personnes atteintes de maladies rares. Au lac d'Arc-sur-Tille en Côte-d'Or, deux nageurs tentent le défi de nager pendant 7 heures d'affilée dans une eau à 6 degrés.

Ce samedi, tous les exploits sont au service d'une noble cause. Si à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), trois nageurs vont se relayer pour nager 24 heures dans une piscine, à Arc-sur-Tille c'est dans un lac glacial que deux compères vont relever le défi.

"Une idée folle"

Stéphane Fichot et Pierre-Yves Clet viennent nager tous les samedis dans le plan d'eau du lac d'Arc. Mais cette fois, c'est une autre paire de manches, car ils vont devoir tenir 7 heures dans l'eau. Pourtant, pas de préparation particulière pour les deux hommes, mais plutôt une décision prise sur un coup de tête.

"On ne s’y prépare pas parce qu’on n’est pas habitué à ces longues distances", précise Pierre-Yves au micro d'Emmanuel Pinsonneaux et Guillaume Robin. "On a pour habitude de nager absolument tous les samedis, mais on fait du deux ou du quatre kilomètres, donc en une demi-heure ou une heure. Comme c’était le challenge pour le Téléthon [il faut] avoir un maximum d’argent, on a dit pourquoi pas 10h-17h. On est parti sur une idée folle."

2 degrés dehors, 6 degrés dans l'eau

Au programme, c'est une vingtaine de kilomètres qui attend les deux compères. Le tout dans une eau avoisinant les 6 degrés. Pas de quoi impressionner les deux amis. "C’est une immersion en froide, même avec la combinaison, il faut habituer son corps en pénétrant dans l’eau", reconnaît Stéphane Fichot. "Quand on met la tête dans l’eau, c’est assez saisissant. Ce sont des sensations à prendre en compte, mais ce sont surtout les premiers moments qui sont pour moi assez difficiles. Une fois qu’on est dedans, on nage et on pense à plein de choses, cela passe tout seul."

Son collègue, lui, nourrit une peur différente : "Le plus difficile, ce n’est pas d’aller dans l’eau parce qu’on va se jeter dans l’eau directement, mais ce sont les crampes. On sait qu’on va en prendre, je sais où je vais les prendre et il va falloir nager différemment."

En cas d'hypothermie ou de coup de mou, Jean-Yves et Stéphane ont simplement prévu de venir se ravitailler et de "boire du chaud", le tout en restant dans l'eau. Ils seront rejoints dans l'eau par plusieurs autres nageurs en soutien.

Nager pour les enfants

Plus que d'être des casse-cou accros à l’adrénaline, les deux nageurs sont avant tout membres de l'association Happy Dream Child.

"On nage déjà énormément, mais on nage aussi pour les enfants", rappelle Pierre-Yves Clet. "On fait de la longue distance, mais on fait aussi tout ce qui est wakeboard, parachute... Tout ce qui peut nous permettre de rapporter de l’argent aux enfants malades."

L'association est spécialisée dans les activités à sensations fortes et vise à réaliser les rêves des enfants hospitalisés dans les établissements de santé de Côte-d'Or.

► Pour faire un don pendant le Téléthon, vous pouvez vous rendre sur ce site ou composer le 36 37.