INTERVIEW. “C’est une première en France” : à Montceau, deux nageurs se relaient pendant 24h pour le Téléthon

Ils nagent pour le Téléthon. Dans la piscine de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), Gilles Grabski et Didier Castagna se relaient 24h durant, ce samedi 30 novembre, pour récolter des fonds. Un défi de taille, nous explique l’un des nageurs.

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Au centre nautique de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), ce samedi 30 novembre, un drôle de ballet se déroule. Toutes les heures, un duo de nageurs, Gilles Grabski et Didier Castagna, va se relayer. Tous deux licenciés au Montceau olympic natation. Leur objectif : nager 24 heures d’affilée, pour récolter des fonds pour le Téléthon. Plusieurs entreprises se sont engagées à verser un montant fixe par kilomètre parcouru.
Originaire de la Drôme, Gilles Grabski cumule plusieurs défis à son actif. Le maître-nageur sauveteur, ancien licencié du club de natation de Montceau, nous a raconté les coulisses à quelques heures du top départ. 

 

Nager en relais pendant 24h, c’est un sacré défi. Comment allez-vous procéder ? 

Gilles Grabski : C’est moi qui me jette à l’eau en premier, à 19h30 vendredi soir. Je nage une heure, puis je passe le relais à mon coéquipier. On va faire comme ça jusqu’à samedi 19h30. 

Le but est simple : faire le plus de kilomètres possible. On s’est quand même fixé 80 kilomètres comme objectif. Ce qui fait 3 km/h en moyenne… vu la durée de nage, ça commence à être rapide !

Ensuite, pendant que l’autre nage, je vais me ravitailler et me reposer, avec des sessions de micro-siestes de 20 minutes.

Quelles sont les difficultés d’un tel effort ? 

G.G. : Clairement le plus dur, c’est de passer la nuit. Le corps se refroidit, il y a moins de chauffage, et puis psychologiquement, on n’est pas habitué à nager la nuit. Ça se joue beaucoup sur le mental. 

Du coup, cette nuit des copains nageurs vont venir nager un peu avec nous pour nous maintenir éveillés. On préfère qu’ils soient dans l’eau, car ça aide à maintenir le rythme. 

Une fois la nuit passée, ça va aller. Le public pourra venir entre 9h et 19h pour nous soutenir. Et faire un don pour le Téléthon, il y aura une urne. 

Justement, vous avez choisi de nager pour le Téléthon !

G.G. : Je fonctionne beaucoup aux défis caritatifs. J’ai déjà nagé pour le Téléthon l’an dernier, contre la mucoviscidose, j’ai tenté la traversée de la Manche pour la recherche contre le cancer il y a 5 mois… J’aime ça. 
Avec Didier Castagna, mon coéquipier du jour, on a tenté récemment de traverser la Méditerranée au profit de la SNSM [Société nationale de sauvetage en mer] . Mais on a dû arrêter à cause des conditions météorologiques. On retente début juillet ! 

 

En 2019, vous aviez déjà tenté, en solo, ce défi de nager 24 heures. Cette fois-ci, à quelques heures du départ, comment vous sentez-vous ? 

G.G. : La journée n’a pas très bien commencé, je me suis trompé de train pour venir à Montceau ! Mais je suis rassuré car je vais quand même pouvoir prendre le départ. 
Mentalement, ça va. Ça fait maintenant 5 ou 6 ans que je fais des défis. On commence à s’habituer !

Il y a quatre ans, effectivement, je me suis blessé. J’ai nagé plusieurs heures et je me suis blessé. J’ai eu une douleur diagonale à l’épaule droite, un début de sciatique. Mon nerf s’est pincé puis j’ai eu l’épaule gauche totalement bloquée. 

Depuis, j’ai travaillé avec mon kiné et mon ostéo. J’ai compris qu’il y avait des erreurs à ne pas reproduire. Par exemple, il y a quatre ans, je n’ai pas changé de nage. Alors que ça permet d’éviter le blocage des tendons, d’étirer… Là, je vais plus alterner entre le crawl et le dos. Ce sont des détails qui ont leur importance ! 

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