Pour surmonter les difficultés financières, les dirigeants du club ont présenté ce 1er juin leur plan d'attaque et annoncé la mise en vente de la moitié du capital, qui doit être vendue impérativement avant mi-juin pour éviter la relégation en CFA.
Une relégation en national, des victoires qui se comptent sur les doigts de la main et des gradins vides. Evian-Thonon-Gaillard est loin du faste d'antan et n'en finit plus de s'enfoncer.
Le compte à rebours est désormais lancé pour ETG. Pour rassurer la DNCG, le gendarme financier du football, sur ses déboires économiques, le club a annoncé qu'il ouvrait 51 % de son capital, pour la somme de 1,5 million euros. Mais cette part doit être vendue d'ici le 21 juin, sinon le club risque la relégation en CFA.
Pour le moment, deux scénarios sont envisagés :
- un actionnaire unique pourrait acheter les 51 % et c'est l'industriel Yves Bontaz, qui détient déjà 35 % du capital du club, qui est pourrait s'en emparer. L'intéressé a déclaré à France 3 vouloir jeter l'éponge, mais des discussions seraient en cours
- sinon, la part pourrait être reprise par un Consortium d'entrepreneurs de Haute-Savoie, emmené par la CGPME
Jordan Guéant, Maxime Quéméner et Lisa Bouchaud font le point après cette conférence de presse :
Ces mesures rappellent le plan proposé il y a trois ans par Danone, le sponsor historique de l'ETG, qui avait fini par claquer la porte. Il y aurait d'ailleurs des discussions pour convaincre le géant de l'agroalimentaire de revenir.
L'entraîneur Romain Revelli a annoncé d'autres grandes lignes pour la saison prochaine :
#ETGFC "il y aura seulement une vingtaine de contrats pros la saison prochaine"
— 8 Mont-Blanc (@8montblanc) 1 juin 2016
#ETGFC "j'ai besoin d'au moins 5-6 nouveaux joueurs" #Revelli
— 8 Mont-Blanc (@8montblanc) 1 juin 2016
Toutefois, on est bien loin de l'engouement de 2013, de la Finale de la Coupe de France et des 13.000 supporters en rose. Malgré cette défaite face à Bordeaux, ETG a connu de beaux succès durant ses 4 années en ligue 1. Pascal Dupraz, le coach historique d'ETG et des Croix de Savoie n'est plus là, mais il est amer et en colère, devant un tel gâchis.
Déboires financiers, échecs sportifs, Evian Thonon Gaillard connaît aussi des problèmes internes. Licenciés pour faute grave, Pascal Dupraz et son fils attaquent le club. Un procès en correctionnelle et un autre aux prud'hommes qui ajoutent sans doute, au climat pesant.
► Explications avec Céline Aubert-Egret, Eric Achard et Christelle Durand :