La fin des emplois aidés inquiète fortement la banque alimentaire de Haute-Savoie. D'ici novembre, elle va perdre 4 de ses 8 salariés et craint de devoir réduire le nombre de ses tournées.
C'est une nouvelle conséquence de la fin des emplois aidés. En Haute-Savoie, la Banque alimentaire craint de perdre la moitié de ses salariés. Alors que le nombre de bénéficiaires augmente, elle risque de devoir revoir à la baisse le nombre de ses tournées.
Mouloud est l'un des 8 salariés de la Banque alimentaire. Avec la fin des emplois aidés, l'association ne pourra pas le garder à la fin de son contrat. A 56 ans, pour 30 heures par semaine, il gagnait 986 euros. Il est inquiet car il n'a pour l'intant rien trouvé d'autre.
L'association, elle aussi, est inquiète. Elle s'appuie certes sur des bénévoles, mais aussi sur ses 8 salariés pour distribuer environ 2,4 millions de repas chaque année. Avec la fin des contrats aidés, elle va devoir se passer de 4 de ses 8 salariés.
Dès le mois de novembre, le nombre de tournées devrait être réduit. De quoi pénaliser la soixantaine d'associations qui viennent se fournir ici et avec elles des milliers de familles bénéficiaires.