Depuis ce mardi 18 janvier au matin, une soixantaine de salariés du site Dassault, à Argonnay (Haute-Savoie), ont formé un piquet de grève. Un nouvel épisode du conflit salarial avec la direction du groupe. Les syndicats doivent rencontrer la direction ce soir pour "renouer le dialogue".

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"200 balles ou pas de Rafale". Le mot d'ordre affiché aux portes de l'usine Dassault d'Argonnay (Haute-Savoie), près d'Annecy, a le mérite d'être clair. Ce mardi 18 janvier au matin, une soixantaine de salariés haut-savoyards ont formé un piqué de grève devant le site. C'est sur la question des augmentations des salaires que le "torchon brûle" depuis novembre 2021 entre direction et syndicats.

"On nous propose 'royalement' 1,8 % d'augmentation quand l'inflation est juste un point au-dessus", explique Aurélien Danioux, le délégué CGT du site. "Ca nous ferait seulement une augmentation de 32 euros nets par mois", poursuit le syndicaliste.

La CGT et la CFDT ont d'ailleurs refusé de signer l'accord salarial qui a mis le feu aux poudres à la fin de l'an dernier.

Un accord jugé inéquitable entre cadres et non-cadres par les deux syndicats. "Tout le monde a droit à sa part de l'année record, (23 milliards d'euros de contrats récoltés l'an dernier)", conclut Aurélien Danioux.

Mais la direction ne semble pas broncher. Alors les mouvements de blocage se poursuivent depuis novembre dernier, sur l'ensemble des sites français de Dassault Aviation. Les commandes de vols des Falcone, Rafale ne sortent plus des usines.

D'après les deux syndicats opposés à l'accord salarial signé en novembre dernier par la CFE-CGC et l'UNSA, la réunion programmée ce soir à Saint-Cloud, en région parisienne avec la direction du groupe, devra au moins "permettre de renouer le dialogue". Sinon, ses 9 sites de production risquent d'être durablement perturbés par des blocages comme ceux de ce matin.

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