Avec les beaux jours, les randonneurs se précipitent sur les pistes. Mais sans l'équipement adapté et dans des zones escarpées, ils risquent de rester bloquer, ou pire... de chuter.
Ce lundi 25 avril, deux femmes sont restées bloquées à cause de la neige, sur la commune de Sallanches (Haute-Savoie). A la montée, peu de difficultés pour les randonneuses pédestres. Le parcours s'est compliqué lorsqu'elles ont décidé de redescendre. Les deux femmes ont forcé le passage et se sont retrouvées coincées. Rapidement, un hélicoptère de la gendarmerie est venu les secourir.
Pour cette fois, pas de blessés. Mais la situation n'est pas exceptionnelle pour le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Ces derniers jours, les opérations de ce type se multiplient. Malgré leurs recommandations, de plus en plus de randonneurs s'aventurent sur les pentes escarpées et toujours enneigées, en ce début de saison estivale.
Reprise masquée ! ?
— Marie Sachot (@marie_gs74) May 12, 2020
Après 2 mois de confinement, soyez prudents dans votre reprise de la pratique sportive, particulièrement en montagne. Nous on est prêts ?? pic.twitter.com/tu3TnxhDtt
Le 14 mai dernier, le PGHM était intervenu au niveau de la commune de Passy (Haute-Savoie) pour évacuer le corps d'un randonneur mort en montagne. L'homme âgé de 30 ans se trouvait sur le chemin menant au refuge de Moëde-Anterne, situé à 2000 mètres d’altitude, lorsqu'il a glissé sur un névé (un amas de neige durcie). Sans pouvoir maîtriser sa chute, le jeune homme a sauté une barre rocheuse et est mort sur le coup.
Des accidents assez fréquents, et qu'importe le niveau du randonneur. "Même pour une personne habituée, pour un guide de montagne ou même nous... Sans crampons, c'est très risqué" avertit le PGHM de Chamonix. " Ce que l'on préconise, en premier, c'est de ne pas hésiter à faire demi-tour si on n'a pas l'équipement adapté."