Ils sont près de 120 000 en Auvergne-Rhône-Alpes. Les chasseurs ouvraient leurs portes ce dimanche 16 octobre aux non-chasseurs. L'occasion de redorer le blason d'un loisir parfois mal vu des promeneurs notamment après les deux accidents mortels de l'an dernier dans les Alpes.
Dans un chalet à la lisière d'un bois, le rendez-vous était donné vers 6h du matin ce dimanche 16 octobre près d'Annecy.
Un invité pour un chasseur, ce sont au total une vingtaine de personnes qui sont venues se joindre à la battue.
Des proches de chasseurs ou de simples curieux qui se posent des questions sur ce loisir et les conditions dans lesquelles il se pratique.
"Moi ce qui m'intéresse" explique Laurent Vals, "c'est de comprendre ce qui plaît aux chasseurs, comment ça fonctionne, les règles de sécurité, les quotas".
Pour les chasseurs, cette journée était l'occasion de redorer une image ternie par 2 accidents mortels l'an dernier dans les Alpes.
"On ne vient pas seulement tirer le gibier" confie Alexandre Gomes, chasseur, "on vient aussi passer un moment entre amis et être un peu dans la nature".
On écoute la nature
Une fois rappelées les règles de sécurité, la battue peut commencer. Chasseurs et invités, par groupe de 2 se partage le territoire.
Une marche d'approche d'une petite heure jusqu'à un poste fixe dans la forêt. "La règle ici, c'est pas de bruit, on écoute la nature" chuchote l'un des chasseurs.
Une nature guère causante cette fois ci. Pas l'ombre d'un sanglier, d'un cerf ou d'un chevreuil, aucun coup de feu n'a retenti dans la forêt.
"Ça fait une belle promenade que l'on attrape du gibier ou pas" conclue Albino Neves, "c'est comme à la pêche" ajoute ce chasseur d'un jour plutôt satisfait de cette expérience.
En Haute-Savoie, 160 personnes ont participé à cette opération séduction des chasseurs.