Une trentaine de salariés se sont rassemblés ce lundi 14 septembre à Thiez, en Haute-Savoie, devant le site de Frank et Pignard. Ils voulaient dénoncer les 227 licenciements décidés par le fleuron du décolletage touché de plein fouet par la crise du coronavirus.
Ils n'acceptent pas le plan de reprise de Frank et Pignard. Ce lundi 14 septembre, une trentaine de salariés et ex-salariés, tout juste licenciés, ont manifesté à Thyez, en Haute-Savoie, devant le site de l'ancien fleuron du décolletage.
Le plan de reprise a été officiellement validé le 31 juillet dernier par le tribunal de commerce de Grenoble. C'est finalement l'offre du patron actuel, Marc Horellou, qui a été préférée. Problème pour les salariés, le plan prévoit de supprimer les 2/3 des emplois.
227 salariés ont depuis été licenciés, dont la totalité des agents de fabrication.
Entreprise du groupe Maike Automotive, présentée comme l'un des leader du décolletage en Haute-Savoie, l'entreprise Frank et Pignard a été placée en procédure de sauvegarde à plusieurs reprises. Sur les 1200 salariés présents il y a 20 ans, il n'en reste aujourd'hui que 130. Pour les dirigeants, la chute de l'entreprise a été précipitée par la crise sanitaire actuelle. "On profite du Covid pour licencier", déplorent des représentants syndicaux.
