"Honnêtement, il faut le vivre" : à 72 ans, il boucle le marathon de New York... pour la quatrième fois

Alain Garnier, un coureur de Mieussy en Haute-Savoie, a bouclé son quatrième marathon de New York, ce dimanche 5 novembre, à l'âge de 72 ans. Il revient sur cette belle performance, qu'il dédie à sa petite-fille venue l'encourager.

Alain Garnier a déjà couru 15 marathons, parmi lesquels ceux de Lausanne, Nice, Lisbonne ou encore Berlin. Mais celui de New York a une saveur particulière à ses yeux. Ce Haut-Savoyard de 72 ans a bouclé, ce dimanche 5 novembre, son quatrième marathon de la Grosse Pomme.

Une performance qu'il continue de savourer des jours plus tard : "Ça s'est très bien passé. On a eu un temps magnifique, un grand beau temps et une température idéale pour courir, explique cet habitant de Mieussy. Il faut se mettre dedans au début. Puis, il faut aussi avoir du mental, en espérant que la condition physique tienne jusqu'au bout. Cette année, ça a été un peu plus dur à la fin. Mais c'est un marathon difficile. Il est dur puisqu'il y a du dénivelé, et on doit se lever de bonne heure le matin pour partir de la base militaire. J'ai attendu quatre heures là-bas."

Sur le parcours, on s'encourage les uns les autres. Honnêtement, il faut le vivre. À certains endroits, ils mettent des barrières tellement il y a du monde.

Alain Garnier, marathonien.

Mais au fil des ans et des bornes, ce "papy marathonien" engrange de l'expérience. Il faut selon lui, "partir à son rythme", et, malgré un "petit coup de mou au 10e kilomètre", savoir profiter de l'ambiance d'une des épreuves sportives les plus réputées au monde.

"Sur le parcours, on s'encourage les uns les autres. Honnêtement, il faut le vivre. À certains endroits, ils mettent des barrières tellement il y a du monde. Sur la 1ère avenue, qui doit faire quatre ou cinq kilomètres, il y a du monde des deux côtés, ça crie de partout, il y a des orchestres tout du long. Central Park, ce n'est même pas la peine d'en parler, c'était de la folie."

Courir 20 marathons

À l'origine de cette belle performance : un défi fait avec sa famille et en particulier sa petite-fille, Salomé : "Je ne pensais pas être trop ému parce que c'est la quatrième fois. Mais, au final, ça reste New York : c'est le Graal des marathons. Au niveau de l'ambiance et des spectateurs, c'est indescriptible. Surtout en famille, avec trois générations présentes, explique-t-il. C'était une promesse que j'avais fait à ma fille et envers ma petite-fille. Je m'étais dit que, quand elle sera grande, je l'emmènerai à New York. Quand on réalise ça, c'est...", peine-t-il à trouver ses mots, pris par l'émotion.

Après 4 heures et 54 minutes de course, Alain Garnier a franchi la ligne d'arrivée à la 32 894e place. Surtout, il est arrivé 52e de sa catégorie. Mais l'important n'est pas là : "Le marathon de New York, c'est un esprit à part."

À 72 ans, Alain Garnier va poursuivre la course. Après quelques jours de repos bien mérité, il va rechausser ses baskets et reprendre l'entraînement avec l'objectif de terminer cinq autres marathons pour en compter 20 au total.

Reviendra-t-il à New York ? "J'ai ma petite idée derrière la tête pour mes 75 ans", glisse-t-il avec un sourire devant sa petite-fille Salomé. Elle le concède : "Pour moi, c'est le plus fort."

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