Les Rencontres du Mont-Blanc, c'est un peu le "Davos de l'économie sociale et solidaire". Comme à Davos, les participants sont des pointures venues du monde entier mais il y a une grande différence : tous les acteurs réunis à Chamonix pensent que le profit n'est pas au centre de tout.
A la tribune ce samedi 8 novembre à Chamonix, pas moins de trois ministres : une Marocaine, une Equatorienne et un Français, Benoît Hamon, ministre délégué à l'économie sociale et solidaire, comme ses deux homologues. Dans la salle : 350 personnes venues de 45 pays. Tout ce petit monde parle le même langage, celui d'une économie plus juste dans laquelle le profit n'est plus une finalité mais un moyen de garantir à chaque être humain un droit à une vie épanouissante.
En période de crise, ces mots pourraient paraître passéistes. Mais les représentants des coopératives,mutuelles, fondations et autres associations présents à Chamonix vous diront qu'au contraire ils construisent un avenir résumé par ce slogan : une autre mondialisation est possible.
En France, l'économie sociale et solidaire représente plus de 10% du PIB. Pour soutenir cette économie plus juste, les sénateurs ont adopté dans la nuit du 7 au 8 novembre le projet de loi présenté par Benoît Hamon. Mais que va changer cette loi ? La réponse du ministre délégué à l'économie sociale et solidaire.