La modernisation de la ligne Mont Blanc Express Saint-Gervais-Vallorcine se poursuit en Haute-Savoie

Les pouvoirs publics veulent faire du train touristique un véritable « tramway des neiges » utilisé pour les trajets domicile travail. Depuis 2012, d’importants travaux de réhabilitation ont été entrepris sur la ligne. Ce qui provoque certains désagréments pour les passagers.

Le Mont Blanc Express : Une ligne très emprûntée

Les trains de la ligne régulière de la SNCF fonctionnent dès le matin très tôt jusqu'au soir. À partir de St Gervais, le train monte jusqu'à la hauteur de la Vallée de Chamonix. Il la traverse sur toute sa longueur jusqu'au tunnel de Montroc, puis jusqu'au point culminant de la ligne, au hameau du Buet dans la vallée de Vallorcine.
Depuis Chamonix la ligne SNCF dessert tous les villages.
Côté France jusqu'à St Gervais les Bains - le Fayet en passant par les Bossons, Houches et Servoz.
Côté Suisse jusqu'à Martigny en passant par Les Praz, Argentière et Vallorcine.

La fréquentation est aujourd'hui de l'ordre de 765.000 voyageurs par an, principalement des touristes, les trajets domicile- travail représentant au maximum 30% des voyageurs. Les pouvoirs publics aimeraient bien changer les choses. Mais pour celà, il faut sécuriser la ligne et la moderniser.

 

Un gros chantier de réhabilitation 

Les travaux ont, en fait, débuté en avril 2012. Il s'agit de "traiter" 12km sur un peu plus de 36km. En résumé 2.310 rails, 34.500 traverses et 42.000 tonnes de ballast vont être changés jusqu'à la frontière franco-suisse. La rénovation des ponts est aussi programmée (aux Houches et Vallorcine) et puis, il y a l'aménagement du tunnel des Montets tant pour le trafic ferroviaire que pour le trafic routier quand le train ne peut plus circuler. Coût total de l'opération plus de 70 millions d'euros.

Actuellement, il y a des travaux côté français. Depuis le 15 décembre et jusqu’au 3 octobre des travaux de maintenance entre Chamonix et Châtelard-Frontières obligent les usagers à emprûnter des bus.

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Reportage : Ingrid Pernet-Duparc, Serge Worreth et Philippe Caillat