En Haute-Savoie, le maire de Sallanches a décidé d'employer les grands moyens : il annonce offrir une récompense de 1000 euros pour toute information permettant d'arrêter le ou les "saboteurs" de guirlandes de Noël qui sévissent depuis plusieurs semaines dans sa commune.
"Tous les services de la mairie sont sur le qui-vive avec cette affaire", confie le maire de Sallanches, excédé. Georges Morand a décidé d'employer les grands moyens : offrir une récompense de 1 000 euros à celui ou celle qui permettra de faire arrêter les "saboteurs" de Noël.
3 000 euros d'illuminations sabotées
L'annonce a été faite le 3 décembre dernier, jour de l'inauguration des traditionnelles illuminations de la ville haut-savoyarde. "C'est fin novembre que les coups de pince coupante ont commencé", explique l'édile.
Cela n'a rien à voir avec du travail de gamins. Les auteurs prennent bien soin de tourner le dos aux caméras de surveillance.
Georges Morand, maire de Sallanches
Pour le maire, aucun doute possible. La vingtaine d'actes de vandalisme perpétrée sur les éclairages de fin d'année sont le fait de ce qu'il appelle des "intégristes de l'environnement". Ceux-là même dont les actions "commandos anti-illuminations" ont commencé de défrayer la chronique fin novembre, un peu partout dans l'Hexagone.
C'est d'autant plus stupide que nous sommes passés au LED depuis bien longtemps pour nos illuminations de Noël.
Georges Morand, maire de Sallanches
"Nous avons même investi dans des boîtiers minuteurs qui permettent de couper l'électricité de 23 heures jusqu'à 6 heures du matin", précise Georges Morand qui détaille les dégâts : huit guirlandes à 150 euros, huit boîtiers à 40 euros, deux gerbes lumineuses éclairant la fontaine aux lions de la ville à 400 euros. Sans compter le coût de la main-d'œuvre des agents municipaux qui doivent démonter, puis remonter les illuminations. Selon la mairie, le montant total du dommage serait de 3 000 euros.
Une "atteinte à l'esprit de Noël"
Mais au-delà de l'aspect financier, le maire insiste sur le fait que ces dommages sont une "atteinte à l'esprit de Noël". "Ce genre de saboteur est prêt à tout pour exister. Ces décors ont été installés pour le plaisir des enfants et des familles. Si on n'est même plus capable d'organiser un événement comme Noël : collectivement, on va où ?", se demande-t-il.
Georges Morand note toutefois que ces actes de vandalisme se sont calmés depuis quelques jours. Comme si la médiatisation du cas de la petite cité de la vallée de l'Arve et l'ouverture d'une enquête par la gendarmerie avaient fait réfléchir les auteurs.