Les chauffeurs de bus menacent de boycotter l'hôpital d'Annecy

Pas assez de places de parking à l'hôpital d'Annecy. Conséquence, des voitures garées de façon anarchique, un peu partout. Les chauffeurs de bus ne parviennent plus à accéder à l'hôpital. Ils demandent qu'une solution soit trouvée sinon ils n'iront plus aux abords du site.

De chaque côté, des voitures en stationnement. Alors, lorsqu'il faut passer en même temps que les pompiers ou le SAMU, les bus ont bien du mal à accéder au centre hospitalier. La situation n'est pas nouvelle, elle dure depuis plusieurs années. Mais les chauffeurs de bus de la Sibra en ont assez. Début avril, les syndicats CFDT et SNTU (Syndicat national des transports urbains) ont donc décidé d'adresser une lettre à leur direction et aux décideurs de l'agglomération d'Annecy.

Ils dénoncent "le laxisme des autorités" qui, depuis plusieurs mois, laissent se dégrader les conditions d'accès au CHRA (Centre Hospitalier de la Région Annécienne). Non seulement la circulation est ralentie, mais elle est de surcroît "dangereuse", selon les chauffeurs.


D'après les syndicats de chauffeurs de bus et ceux de l'hôpital, il faudrait 500 places de parking supplémentaires. Mais pour la direction du CHRA, 150 places pourraient suffire, une centaine pour le personnel et une cinquantaine pour les patients. 

Car la situation inquiète aussi la direction de l'hôpital. La solution la plus évidente serait de construire de nouveaux parkings. Pourtant, il n'y a aucune solution foncière, pas de terrain à acheter, explique Julien Couvreur le directeur logistique de l'hôpital. 

Une réunion est prévue la semaine prochaine entre la direction et les élus de l'agglomération d'Annecy. Si aucune solution n'était trouvée, la CFDT menace de suspendre la desserte de l'hôpital par les lignes n°3 et n°6.







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