Les Suisses refusent de financer les parkings-relais côté français

Ce dimanche 18 mai était un jour de votation en Suisse. Parmi les thèmes soumis à leur suffrage : le financement de parkings-relais côté français pour éviter l'engorgement de Genève par les travailleurs frontaliers. Les Suisses ont dit non à cette proposition.

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Chaque que jour ce sont des flots de voitures venues des banlieues françaises de Genève qui se déversent sur la ville.  D'où l'idée de construire cinq parkings-relais en France payé en partie par la Suisse dans le cadre l'agglomération franco-genevoise. En 2012, Genève avait pris position sur le sujet en s'engageant à verser 240 millions d'euros pour financer les grands projets d'infrastructures de transport transfrontalières.

Sauf que le parti populiste MCG, en se défendant de toute xénophobie, n'entendait pas faire débourser le moindre franc aux Suisses pour des parking situés en France. Il sort donc grand gagnant de ce scrutin.

Pour beaucoup d'élus des deux côtés de la frontière ce résultat est un très mauvais signal pour la construction de l'agglomération franco-genevoise. Le président du Conseil d'Etat Genevois a  indiqué qu'une rencontre sur ce thème aurait lieu dans les prochains jours avec les autorités françaises.

Intervenants : Carlos Medeiros, Mouvement des Citoyens Genevois ; Alain-Dominique Mauris, Parti Libéral Radical Genevois ; Antoine Vielliard, Conseiller Général de St-Julien-en Genevois (74)



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