Avec Self Portrait, leur troisième album, les quatre musiciens de Bear's Towers construisent un univers chaleureux fait de mélodies pop électro oscillant entre joie et douce mélancolie. Démonstration dans #studio3.
Bientôt l’hiver. Le moment choisi par les ours repus de calories pour préparer la grotte où ils vont passer l’hiver. Les Bear’s Towers eux ont beau avoir fait des réserves de concerts tout l’été, pas question d’hiberner, si ce n’est en studio pour composer ! Ces quatre plantigrades tout-miel ne sortent les griffes que pour accrocher leurs mélodies de riffs bien sentis.
Des valeurs et une passion commune
L’histoire de Bear’s Towers est rythmée par une valeur solide, l’amitié et une passion commune, la musique. Grandis dans la même tanière, Thyez, bourgade au cœur de la vallée d’Arve près de Cluses, les jumeaux Nathan et Tommy, leurs copains Aurélien et Olivier se connaissent depuis le collège.
On s’est rencontrés au skate park, on faisait tous de la musique dans notre coin, on composait naturellement. Un jour on s’est dit, et si on montait un groupe
Aurélien, le chanteur.
On est en 2015. Aussitôt rejoints par Olivier le bassiste, les garçons enregistrent une maquette dans le salon des jumeaux et composent des morceaux. "On avait la niaque, on s’est lancés, on a joué une cinquantaine de concerts dans des bars, des restos près de chez nous. Parfois on entendait le bruit des couverts, les clients ne prêtaient pas vraiment attention à nous mais on y croyait quand même" se rappelle Nathan.
Comme on est autodidactes, on s’est vite dit : faut faire une musique catchy. Et on a compensé nos lacunes techniques par notre attitude sur scène, décontractée et joyeuse
Olivier, le bassiste.
Bear’s Towers n’obéit à aucune hiérarchie comme le précise Olivier "Chacun a son mot à dire, on bosse l’esthétique, l’aspect mélodique dans le studio du label… Aurélien et Nathan arrivent avec les lignes de voix en yaourt, je suis le geek de la bande, je place un synthé par ci, un effet par-là".
Inspirés par les grands espaces haut-savoyards
De cette cuisine, naissent des balades inspirées par les grands espaces haut-savoyards, les états de l’âme aussi, avec des influences longtemps puisées aux sources de la folk rock anglaise et américaine, aujourd’hui dans un courant plus pop électro.
Les garçons ont bénéficié de solides accompagnements dans les meilleurs pôles musicaux de Haute-Savoie, Château Rouge à Annemasse, le Brise-Glace à Annecy et l’Atelier de Cluses.
C’est dans cette salle que les Bear’s Towers ont fait leur come-back en septembre dernier. Un concert à domicile devant leur public avec donc "Self Portrait", un troisième album de douze morceaux longtemps maturés et dans lesquels les garçons expriment toute leur énergie, portés par le timbre pur, parfois lyrique d’Aurélien avec une veine très organique et des accents électro.
La scène comme exutoire
Woodkid, Her ou Bon Iver sont quelques-unes de leurs références. Les garçons citent aussi Imagine Dragons, Twenty One Pilots. Insatiables, ils composent tout le temps et l’avouent, "la scène, c’est le moment où l’on se lâche, on fait voyager le public, on le plonge dans le même état qui était le nôtre quand on a créé notre nouvel album : les rires et les pleurs, la colère, l’énergie, et surtout la passion" confie Aurélien.
En attendant de les découvrir en concert, les Bear’s Towers ont fait escale à #Studio3 pour nous offrir trois superbes chansons ⇓
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