POLEMIQUE. La députée de Haute-Savoie V. Riotton a-t-elle provoqué A. Corbière lors du débat sur la loi anti-casseurs ?

La député LREM de Haute-Savoie Véronique Riotton est à l'origine d'une belle polémique après son accrochage avec son collègue de la France Insoumise Alexis Corbière à l'assemblée nationale. Les députés examinaient le projet de loi "anti-casseurs".

La député LREM, vice-Présidente du groupe La République en Marche à l’Assemblée Nationale, Véronique Riotton, a-t-elle volontairement provoqué le député de la France Insoumise Alexis Corbière lors du débat sur la loi "anti-casseurs" à l'assemblée nationale ? Restée debout pendant que son collègue parlait, l'élue de Haute-Savoie ne s'est pas privée de commenter son intervention.

Même si les joutes oratoires sont fréquentes dans l'hémicycle, la scène qui s'est déroulée hier soir est peu banale. Alors qu'Alexis Corbière prend la parole pour critiquer le projet de loi "anti-casseurs" du gouvernement, la députée de Haute-Savoie Véronique Riotton se tient debout juste à côté. 

"Votre bilan est terrible, vous le portez sur vos épaules, notamment le nombre de blessés, notamment qui touche les manifestants". Alors qu'il s'adresse au ministre de l'Intérieur, le député "insoumis" s'interrompt tout à coup. Sur sa droite, sa collègue LREM vient de commenter vertement son intervention. "Monsieur le Président, je tiens à dire que cette personne m'a insulté pendant que je parlais" s'indigne Alexis Corbière qui demande que Véronique Riotton retourne s'asseoir.


La députée de Haute-Savoie finira pas aller reprendre son siège dans l'hémicycle après y avoir été invitée par le Président de séance.

Ce jeudi, elle s'explique dans un tweet : "Non, je ne le provoque pas quand je reste debout dans l’hémicycle hors champ pour ne pas déranger son intervention en regagnant ma place". Pour elle, pas de provocation donc mais une simple "politesse" faite à son collègue. Elle confirme cependant avoir interpellé Alexis Corbière en l'accusant de "dire des conneries""Oui, @alexiscorbiere dit des « conneries » quand il qualifie de «dérive autoritaire» un texte qui protège le droit de manifester" réaffirme-t-elle dans ce même tweet.
 
 Sur les réseaux sociaux, les réactions sont nombreuses après cette "passe d'arme". Certains internautes reprochent à la députée Haut-savoyarde son "arrogance", d'autres réclament "des excuses". Des montages photos la montrent aussi avec le visage d'Emmanuel Macron ou encore avec celui d'Alexandre Benalla.
 
 
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