Un agent de change genevois et sa famille ont été pris en otage toute la nuit du lundi 23 au mardi 24 février à leur domicile de Viuz-en-Sallaz. La police d'Annemasse a déclenché le plan Epervier dès lors que la famille a été relâchée, à la poursuite des malfrats. Il a été levé dans la matinée.
Le plan Epervier a été déclenché par la police d'Annemasse, qui a ensuite "passé la main" à la police judiciaire française et suisse, ainsi qu'à la gendarmerie de Haute-Savoie. Il a été levé dans la matinée, mais les malfrats sont toujours recherchés. Leur nombre n'est pas encore certain, d'après le parquet d'Albertville.
Une opération de grande ampleur de chaque côté de la frontière franco-suisse, à la suite d'une prise d'otage. Un agent de change genevois, son épouse, son jeune fils et sa belle-mère ont été retenus à leur domicile de Viuz-en-Sallaz par plusieurs hommes armés et cagoulés, et ce toute la nuit. Le cauchemar a débuté pour eux en fin d'après-midi. Ils ont été victimes de violence, mais aucun d'eux n'a été blessé.
Le but de la manoeuvre étant de faire pression sur le père de famille pour obtenir un passe-droit dans l'établissement bancaire où il travaille. Au petit matin, il a quitté son domicile pour se rendre à son agence, où il devait retirer des fonds et les remettre à un homme au volant de sa voiture. Mais entre temps l'alerte a été donnée, et les malfrats ont dû quitter les lieux en laissant les otages. C'est alors que le plan Epervier a été déployé.
La section de recherches de Chambéry a été chargée de l'enquête, avec le soutien du groupement de gendarmerie de Haute-Savoie. Elle est dirigée par le parquet d'Albertville.